MARTIN MACIK
(cze) 1.89m / 90kgLoisirs
Anything with an engine, basketball
Sponsors
IVAR CS, Silmet, MM Technology, Seyfor
2023: 2nd (four stage wins)
2022: 7th
2021: 4th
2020: 5th
2019: Ab. Stage 5
2018: 5th
2017: 10th
2016: 19th
2015: Ab. Stage 5
2014: 13th (navigator for Vlastimil Vildman)
2013: 18th (navigator for Vlastimil Vildman)
2023: Baja Aragon (2nd), Baja Poland (2nd), Rallye du Maroc (DSQ)
2022: Baja Aragon (3rd), Rallye du Maroc (1st)
2021: Baja Aragon (1st), Rallye du Maroc (3rd)
2020: Baja Poland (2nd), Baja Drawsko (1st)
2019: Baja Aragon (1st), Baja Poland (1st), Rallye du Maroc (2nd)
2018: Baja Aragon (2nd), Baja Poland (1st), Rallye du Maroc (1st)
2017: Baja Aragon (1st), Baja Poland (1st), El Chott Rally Tunisia (1st)
2016: Baja Drawsko (1st), Baja Poland (2nd), Hungarian Baja (3rd), Baja Aragon (4th)
2015: Baja Drawsko (1st), Baja Poland (1st), Hungarian Baja (2nd), Baja Bohemia (2nd), Baja Aragon (3rd)
2014: Hungarian Baja (1st), Baja Aragon (4th)
2013: Silk Way Rally (7th)
« On se bat aussi avec soi-même, pas seulement avec les autres »
À seulement 34 ans, Martin Macik s’aligne déjà sur son 12ème Dakar dans la catégorie camions. Le charismatique entrepreneur tchèque a suivi les traces de son père Martin Senior qui a participé pour la première fois au rallye en 2003. Martin Junior a commencé en 2013 en tant que navigateur pour Vlastimil Vildman, avant de passer au volant en 2015. Au fil du temps, il est devenu l’un des principaux concurrents de la catégorie, bien qu’il n’ait jamais été en mesure de menacer l’équipe Kamaz-Master lors des éditions qui ont suivi, n’arrivant qu'en quatrième position en 2021. Cependant, l’absence des Russes en 2023 a ouvert en grand la catégorie des camions et a donné lieu à une fascinante bataille tchéco-néerlandaise entre Macik, Ales Loprais, Jaroslav Valtr, Van den Brinks et Janus van Kasteren, le futur vainqueur de l'épreuve. Martin a dû se contenter de la deuxième place au classement général, malgré quatre victoires d’étapes. Il a perdu du temps après la surchauffe de ses freins lors de la deuxième étape, ce qui a provoqué l’explosion de deux pneus, et s’est ensuite enlisé dans la boue lors de la neuvième étape. Martin revient en 2024 comme l’un des principaux favoris, même s'il assure que le défi de gagner le Dakar est aussi lourd que son Iveco Powerstar de 10 tonnes. Surnommé « Cenda », son camion a été construit dans les ateliers de MM Technology et il revient cette année pour sa deuxième sortie sur le Dakar. MM Technology est la dernière itération de l’équipe que Martin a créée avec son père et qui fournira à nouveau des véhicules et des services à Italtrans Racing et à l’équipe Firemen Dakar pour l’édition 2024. Martin propose également des services médiatiques et marketing à travers ses projets MM Production et MM Photography, ce qui lui permet d’avoir toujours de quoi s’occuper ! Pour la cinquième année consécutive, il est rejoint par son navigateur de longue date, Frantisek « Frank » Tomasek, et par son mécanicien, David Svanda, tous deux désireux de l’aider dans sa quête de l’insaisissable trophée. La République tchèque, férue de rallye, attend pour sa part une victoire sur le Dakar depuis 2001, et Martin semble être l’un des mieux placés pour mettre fin à cette longue disette.
M.M. : « Le Dakar a été complètement différent l’année dernière pour les camions. Tout le monde s’est beaucoup investi, le processus d’élimination a continué à chaque étape. Il y avait dix concurrents, puis cinq, quatre, trois, et finalement seulement deux avec Janus et moi. C’était donc intéressant jusqu’à la fin. Bien sûr, je voulais gagner, mais au moins mon meilleur ami de la grille de départ a gagné le Dakar. Quoi qu’il en soit, je le battrai la prochaine fois ! (rires). Le camion n’a pas subi de dégâts majeurs et il y a juste quelques petites choses à améliorer. Nous avons fait des essais en Tunisie pendant quelques semaines et nous avons découvert qu’il pouvait aller encore plus vite. Mais les réglages sont toujours compliqués avec ce camion, ce n'est pas seulement une question de châssis. Il y a deux suspensions par roue, plus des ressorts, puis quatre suspensions supplémentaires sur la cabine. Tout doit être réglé correctement et il est difficile de trouver l’équilibre pour chaque type de terrain. Au Maroc, j’ai pu rouler tellement vite que les pneus n’ont pas survécu à 100 kilomètres. Ce n'est pas facile. Est-ce que j'ai toujours la même envie ? Imaginez que vous travaillez dur tous les jours pour gagner le Dakar et que vous finissez deuxième. Pour rester dans le trio de tête, vous vous battez aussi à 50% avec vous-même, et pas seulement avec les autres. Vous devez finir et éviter les problèmes, mais vous savez que vous aurez des problèmes. J’attends avec impatience l'étape des 48 heures chrono, car c'est quelque chose de nouveau. C’est une aventure, un retour aux sources du Dakar. C’est ce que nous voulons tous, c’est pourquoi nous courons. Nous allons en profiter, tous les trois, en dormant au milieu du désert. Nous devons juste prendre soin du camion dans ce Empty Quarter, car là-bas, tout peut arriver. »
D.S. : « J’ai découvert le sport automobile vers l’âge de 16 ans, alors que nous étions des bénévoles qui aidaient aux rallyes locaux. Depuis 2018 je travaille chez MM technology. J’ai fait mon premier Dakar au Pérou en 2019 en tant que mécanicien-électricien, et depuis février 2019, je suis devenu mécanicien de course et responsable de toute l’installation électrique. Pour moi, le Dakar 2023 a été identique à ceux des années précédentes, mais avec une fin plus heureuse. Le travail et l’engagement doivent toujours être les mêmes, qu'il s’agisse d’une place pour le podium ou d’un top 10. Nous sommes trois dans l’équipe et chacun est très important, sans l’autre nous ne pouvons pas atteindre le résultat optimal. Je suis techniquement responsable du camion et j’apprécie beaucoup ce rôle. Toute erreur ou mauvaise décision de ma part peut ruiner les chances de toute l’équipe, et cela ne se présente qu’une fois par an. »
F.T. : « Mes premières et seules expériences de course ont été avec Martin. Nous avions l’habitude de faire du vélo tout-terrain ensemble, juste pour le plaisir. Nous nous connaissons déjà depuis un certain temps, car son père a construit son premier camion de course dans ma ville. L’idée de courir ensemble a démarré sur le ton de la plaisanterie, mais cela fait maintenant neuf ans que nous nous côtoyons dans un camion ! Où que nous soyons et quelles que soient les conditions, Martin et moi pouvons compter l’un sur l’autre. Je suis toujours là pour lui s’il a besoin de bons conseils, à l’intérieur ou à l’extérieur du camion. Nous avons les mêmes valeurs et le même sens de l’humour. David s’est également parfaitement intégré, je pense que nous formons un super trio. »
Véhicule
MM TECHNOLOGY Team
IVECO POWERSTAR
MM TECHNOLOGY
- Marque IVECO
- Modèle POWERSTAR
- Préparateur MM Technology
- Assistance MM Technology
- Classe T5.1 : Camions Tout-terrain Prototypes
Classement 2024
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