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Pour tenir compte de la grande disparité entre des véhicules produits sur près de trois décennies, le règlement du Dakar Classic s’est adapté aux impératifs techniques ainsi qu’aux attentes des nombreux équipages qui découvrent avec leurs moyens l’univers du Dakar. La course reste fidèle à l’esprit «rétro» qui a séduit lors de ses deux premières éditions et accueille même comme ambassadeur de luxe le vainqueur du Dakar 1983, Jacky Ickx.

791 Grabowski Romain (fra), Chenard Constance (fra), Lada Niva, Dakar Classic Auto, Motul, action Dakar Classic Auto, action during the Stage 1B, of the Dakar Rally 2022 between Hail and Hail, on January 2nd 2022 in Hail, Saudi Arabia - Photo Photop
791 Grabowski Romain (fra), Chenard Constance (fra), Lada Niva, Dakar Classic Auto, Motul, action Dakar Classic Auto, action during the Stage 1B, of the Dakar Rally 2022 between Hail and Hail, on January 2nd 2022 in Hail, Saudi Arabia - Photo Photop © ASO/FOTOP

Deux nouveaux challenges

La deuxième édition du Dakar Classic a mis en lumière de grandes différences de potentiel entre les autos les plus anciennes et celles de la fin des années 90. Un groupe de vitesse supplémentaire, baptisé H0, a donc été ajouté pour définir des moyennes moins élevées adaptées à des autos moins puissantes. Par ailleurs, deux challenges sont créés afin d’inciter les équipages du Dakar Classic à coller à l’esprit des pionniers

« Authentic Codriver Challenge » concerne les véhicules qui s’engagent sans instru - ments modernes de régularité, globalement réduits à l’utilisation d’un simple chrono - mètre pour calculer leur rythme.

Le classement « Iconic Classic Club » sera quant à lui ouvert aux véhicules originaux ayant effectivement participé au Dakar du XX e  siècle, excluant par conséquent toutes les « répliques ». Une dizaine d’équipages a décidé de s’inscrire dans ces conditions.

Jacky Ickx dans la roue des Classic

Il se peut que Jacky Ickx soit pris d’un pincement au cœur lorsqu’il croisera sur le bivouac l’Italien Giuseppe Pozzi, au volant d’une Mercedes 280 GE identique à celle qu’il avait menée à la victoire sur les bords du Lac Rose en 1983, en compagnie de Claude Brasseur comme copilote. En visite l’année dernière, le pilote belge qui présente l’un des CV les plus prestigieux de l’histoire des sports mécaniques a été conquis par l’atmosphère régnant autour des autos et camions du Dakar Classic. Sous le charme, il a accepté le rôle d’ambassadeur de tous ces équipages, qu’il prévoit de saluer et d’encourager durant toute l’édition 2023. Un « team manager » d’exception !

Deux étapes marathon!

L’ambiance des Dakar en Afrique, c’était aussi la confrontation à des parcours plus longs qu’à l’époque moderne, et l’obligation de composer plus souvent avec la difficulté d’étapes marathon se disputant sur deux journées. Cette année, les Dakar Classic se retrouveront à deux reprises séparés des pilotes et équipages de la course principale : le soir de l’étape 10 dans un bivouac dédié aux Classic, puis une nouvelle fois au terme de l’étape 12. D’ailleurs, le programme qui leur est concocté s’arrête le lendemain après l’étape 13, sur laquelle ils emprunteront le parcours côtier qui clôturera également la course principale 24 heures plus tard.

Un grand prix des dunes

Dans le classement du Dakar Classic, essentiellement basé sur le respect de la régularité, des secteurs de navigation sont aussi pris en compte et donc susceptibles d’alourdir l’addition (le vainqueur est celui qui marque le moins de points possible). À ces deux critères, s’ajoutent cette année des tests de dunes où sera cette fois récompensée la technique de franchissement. Là encore, de grosses erreurs peuvent faire enfler le capital de points, et donc occasionner une dégringolade dans le classement.