« Mes deux équipiers avaient envie, on est reparti »
En bref
D.B.
- Gérant de son entreprise de travaux publics, Dorian conduit des camions et des pelles à longueur de temps. La conduite, le tout-terrain, c’est sa vie.
- Passionné d’automobiles, le mécanicien est aussi un collectionneur de véhicules.
- Pilote en 2024 sur le Dakar Classic, il avait alors fait la connaissance de Franck Puchouau, dont l’apprentissage de la régularité les avait propulsés à la 2e place du Challenge Original Codriver.
- L’Espagnole Lourdes les avait rejoints la 2e année pour se former au poste de navigatrice. L’équipe a bien fonctionné et revient telle quelle en 2026, pour le plus grand plaisir du trio du camion d’assistance de l’équipe Boucou.
F.P.
- Franck a quatre participations au Dakar Classic sous la ceinture, il n’a manqué que la première édition. Depuis 2022, il est dans le camion d’assistance de l’équipe Boucou sur le Dakar Classic.
- Avant de découvrir le 3e chapitre du Dakar en Arabie Saoudite, le garagiste du Gers a connu 7 Dakar en Afrique et en Amérique Latine, la plupart en camion d’assistance.
- Le Kerax (vainqueur en camion de la première édition 2021), il le connait bien pour avoir couru dedans lors de ses deux dernières fois sur le Dakar. C’était en 2015-16. L’an dernier, c’est lui qui le pilotait dans les dunes, Dorian prenant le cerceau sur les pistes.
- En 2025, Franck a une nouvelle fois participé en SSV à quelques manches du championnat de France tout terrain. En famille, avec ses deux fils et sa fille, tour à tour pilote ou copilote.
L.P.C.
- Lourdes a fait son baptême sur le Dakar Classic 2024 en qualité de concurrente, mais la caravane ne lui est pas inconnue puisque son mari est le patron de Be Racing, une équipe de SSV.
- Manier les chiffres, c’est le quotidien de Lourdes, économiste, qui adore être super active. Deux caractéristiques qui collent avec ses nouvelles fonctions de navigatrice.
Ambition
D.B. : « Je suis tout-terrain de par mon métier. Mon premier Dakar remonte à 2018, dans le camion d’assistance de Boucou. En 2024, j’ai débuté sur le Classic. On s’est connu à ce moment-là avec Franck, dans l’avion. J’ai piloté presque tout le temps, Franck s’est chargé de la navigation. C’est le poste le plus important. Si on s’est bien classé, c’est grâce à lui. Je tenais à repartir à ses côtés en 2025, mais je n’avais pas prévu de le refaire en 2026. Mais comme mes deux équipiers avaient envie, on est reparti. Cela n’a pas été difficile de me motiver, il ne me faut pas grand-chose ! On revient pour assurer l’assistance, et surtout pour finir, et sans casser le camion. »
F.P. : « J’ai toujours été dans la compétition automobile. J’ai fait des études au Lycée Nougaro avant de travailler en Formule 3, puis pour BMW, Fiat Alfa Roméo compétition. Ensuite, j’ai repris le garage familial, mais j’ai toujours couru en rallye TT, en endurance aux 24H de Paris, du Portugal, avec une quatrième place en championnat d’endurance TT 2018 avec mon fils. Le Dakar, j’y suis allé entre 2007 et 2016, en camion d’assistance et deux fois en copilote auto. J’ai connu l’Argentine et j’ai découvert l’Arabie Saoudite en 2022. L’an passé, cela s’est super bien passé avec Dorian et Lourdes, alors on repart ensemble. Je m’étais pas mal occupé de la navigation avec Lourdes qui la découvrait. Mais les derniers jours, elle s’y était bien mise et je pense que l’on va lui en laisser faire beaucoup plus cette année. »
L.P.C. : « Je suis une mère de famille qui travaille et qui aime faire du sport. Mon rêve depuis de nombreuses années est de monter dans un camion de course. Je n’aurais jamais imaginé le réaliser en entrant par la porte du Dakar Classic ! J’aime les calculs, je réalise les comptes de sociétés, c’est mon travail. Je suis quelqu’un qui n’aime pas rester sans rien faire, donc je pensais que le Dakar et le poste de navigatrice allaient me convenir. Je me suis inscrite au Dakar Classic 2025 pour apprendre et pour comprendre ce que signifie participer à l'une des courses les plus difficiles au monde. J'ai beaucoup apprécié cette expérience et j'ai beaucoup appris. J'ai laissé parler mon esprit dakarien et cela m'a permis de rencontrer beaucoup de gens de différents pays. Pour ce Dakar 2026, avec tout ce que j'ai appris et tout ce que je vais encore apprendre, je vais essayer de donner le meilleur de moi-même pour faire une bonne course avec mes coéquipiers du camion. »
