« Devant mon poste, tout gamin, je me disais ‘je veux faire le Dakar’ »
EN BREF...
R.B.
- Mécano de formation, Jean-Claude Basso ouvre son premier garage en région parisienne avant de se spécialiser dans une marque et pas n'importe laquelle : BMW. Haut comme trois pommes, le petit Ronald idolâtre alors son père pendant de nombreuses années.
- À l'époque, la plupart des directeurs de concessions Béhème foncent dans la course auto. C'est l'ADN de la marque allemande. Ni une, ni deux, Jean-Claude se lance à son tour dans les sports mécaniques et suit en parallèle la progression de son fiston, sur piste puis en rallye-raid, au Maroc notamment.
- En 2009, Basso père et fils décident de plonger la tête la première dans l'aventure du Dakar. Si Jean-Claude ne souhaite pas renouveler l'expérience, Ronald, lui, persévère, jusqu’à devenir un familier du bivouac, présent cette année pour la 12e fois pour presque autant de variantes dans la catégorie autos. Et comme en 2024, ils ne seront que deux équipages dans la catégorie stock T2 FIA réservée à des véhicules des série peu modifiés.
- Quintuple champion de France en Super Tourisme, Ronald Basso, dont l'idole est Stéphane Perterhansel, a aussi été sacré vice-champion de France GT4 sur une Aston Martin en 2023.
- Amoureux du désert, Ronald Basso a une fille prénommée... Dune !
J-P.G.
- Classé à plusieurs reprises dans le Top 10 de l'épreuve en tant qu’adjoint de Carlos Sousa, Guerlain Chicherit ou encore Christian Lavieille, Jean-Pierre Garcin est un joyeux drille au verbe facile. Son premier Dakar remonte à 1997 avec Jean-Pierre Cottret. Les deux hommes se sont d'ailleurs retrouvés en 2024 sur le Rallye du Maroc. Cottret y était en tant que bénévole.
- Alain, le père de Jipé, était concessionnaire Toyota dans les Yvelines, et son oncle Lucien était pilote de courses amateur. A noter que Jean-Pierre Garcin a roulé en circuit avec Jean-Claude Basso. Le père de Ronald a aussi croisé le fer avec Lucien, l'oncle de Jipé. Une histoire de famille !
- Vainqueur de sa seule et unique spéciale sur le Dakar en 2013 aux côtés de Guerlain Chicherit, Jean-Pierre Garcin apprécie les personnalités de Sébastien Loeb et Carlos Sainz
AMBITION 2025
R.B. : « L'objectif majeur est d'emmener les deux voitures au bout. Notre équipe est professionnelle, on a l’usine derrière donc c’est très confortable. Devant mon poste, tout gamin, je me disais ‘’je veux être sur le Dakar’’. »
J-P.G : « L'objectif pour nous et l'équipe est d'être à l'arrivée, classés avec les deux voitures, ce qui fera obligatoirement une victoire en catégorie Stock pour nous... Honnêtement, personne ne se rend compte de la difficulté de ce challenge avec un véhicule de série. Le Dakar est dix fois plus dur en Toyota qu'en buggy. La clientèle du rallye raid a changé, elle ne s'est pas améliorée. La majorité du plateau vient pour se faire plaisir. Je veux que le Dakar soit sympa, différent de celui que j’ai passé en 2023. J’étais avec un bon pilote chinois, mais l’entente n’a pas été idéale. »