N°4 Moto RED BULL GASGAS FACTORY RACING
pilote
+

SAM SUNDERLAND

(gbr) 1.79m / 77kg

Loisirs

Cycling, free diving

Sponsors

Red Bull, GasGas, Airoh helmets, USWE, Mototransport, Alpinestars

2023: Ab. Stage 1
2022: 1st (one stage win)
2021: 3rd (one stage win)
2020: Ab. Stage 5
2019: 3rd (two stage wins)
2018: Ab. Stage 4 (two stage wins)
2017: 1st (one stage win)
2015: Ab. Stage 4 (one stage win)
2014: Ab. Stage 4 (one stage win)
2012: Ab. Stage 3

2023: Sonora Rally (Ab.), Desafio Ruta 40 (Ab.), Rallye du Maroc (Ab.)
2022: World Rally-Raid Championship (1st): Abu Dhabi Desert Challenge (1st), Rallye du Maroc (5th), Andalucia Rally (5th)
2021: Rally Kazakhstan (Ab.), Rallye du Maroc (Ab.)
2020: Andalucia Rally (Ab.)
2019: FIM Cross-Country Rallies World Championship (1st): Abu Dhabi Desert Challenge (1st), Silk Way Rally (1st), Atamaca Rally (2nd), Rallye du Maroc (Ab.)
2018: Abu Dhabi Desert Challenge (2nd), Atacama Rally (Ab.), Rallye du Maroc (9th)
2017: Abu Dhabi Desert Challenge (1st), Qatar Cross-Country Rally (1st), Atacama Rally (4th), Desafio Ruta 40 (10th), OiLibya Rally of Morocco (Ab.)
2016: Abu Dhabi Desert Challenge (2nd), Qatar Cross-Country Rally (1st), OiLibya Rally of Morocco (2nd)
2015: OiLibya Rally of Morocco (1st)
2014: Abu Dhabi Desert Challenge (Ab.), Qatar Cross-Country Rally (Ab.), OiLibya Rally of Morocco (2nd), Rally Dos Sertoes (6th)
2013: Abu Dhabi Desert Challenge (3rd), OiLibya Rally of Morocco (5th), Merzouga Rally (1st)
2012: OiLibya Rally of Morocco (10th), Sardinia Rally (13th)
2011: Abu Dhabi Desert Challenge (Ab., two stage wins), Australasian Safari (Ab., three stage wins)

Interview

« Ça me met toujours le feu »

Une année suffit à tout changer. En 2022, Sam Sunderland avait tout balayé sur son passage, remportant son deuxième Dakar et le premier titre de champion du monde des rallyes-raids. Un an plus tard, les choses ont commencé à se gâter 52 kilomètres après le début de la première étape, lorsque le Britannique a chuté et s’est cassé l'omoplate. Cela a donné le ton d'une saison difficile. Sam a été contraint de manquer l'Abu Dhabi Desert Challenge après s'être fracturé le tibia droit lors d'un dernier entraînement, puis il a de nouveau chuté au Sonora Rally, avant de déclarer forfait pour le Desafio Ruta 40 et le Rallye du Maroc pour cause de maladie. Il n'est pas le premier champion en titre à avoir connu des difficultés avec cette plaque de numéro 1 qu'il a déjà décrite comme une « épée à double tranchant ». Le dernier motard à avoir réalisé un doublé sur le Dakar reste l’Espagnol Marc Coma, en 2014 et 2015. Originaire d'un pays où la culture du rallye-raid est très limitée, Sam a eu un parcours plutôt sinueux pour arriver dans cette discipline. À l'âge de 19 ans, il travaillait comme ingénieur dans les ascenseurs au Royaume-Uni et ne courait que pour le plaisir, sa carrière prometteuse en motocross ayant été interrompue par un grave accident trois ans plus tôt. C’est lors d'un séjour chez son oncle et sa tante à Dubaï qu’il s'est essayé pour la première fois au pilotage dans le désert et en est tombé amoureux. En 2009, il a eu l'occasion de s'installer à Dubaï lorsqu’un concessionnaire KTM local l’a invité à venir travailler dans son atelier et à apprendre l’art de la course dans le désert. Deux ans plus tard, il remportait des étapes de l’Abu Dhabi Desert Challenge en tant qu’amateur, avant de signer des contrats d’usine avec Honda et KTM qui allaient lui permettre de devenir le premier vainqueur britannique du Dakar en 2017. En 2022, sous les couleurs GasGas, il a rejoint le petit cercle des pilotes ayant remporté plus d’un Dakar. Même si l'année écoulée n'a pas été tendre avec lui, le pilote de 34 ans reste un compétiteur acharné, toujours aussi affamé lorsqu'il s'agit du Dakar. Quand il fait bien les choses, le succès est presque garanti. À chaque fois qu’il a franchi la ligne d'arrivée du rallye le plus difficile du monde, Sam est en effet monté sur le podium.


S.S.: « Il semblerait que le numéro 1 sur la moto ne colle pas vraiment à mes plans ! D'autres pilotes ont vécu la même chose. Courir au plus haut niveau est toujours un défi, car il faut que tout s'aligne pour que les victoires soient au rendez-vous. Si c'était facile, ce ne serait pas aussi intéressant. Avec la frustration, les victoires n’en sont que plus savoureuses. Je pense que la motivation pour gagner, on l’a dès le plus jeune âge ou on ne l’a pas. Mais croyez-moi, l’envie est toujours là ! Physiquement, maintenant je suis bien, et je continue à construire pour le Dakar car c’est là qu’il faudra être à l’apogée. Je me prépare pour l’édition 2024 de la meilleure façon possible. Heureusement, j'ai une excellente équipe autour de moi chez GasGas, elle m'aide à tout mettre en place en particulier avec la formation au roadbook, qui, comme nous l'avons vu, a été très importante lors des dernières éditions. Compte tenu de mon palmarès, je pense que l'objectif devrait être de terminer, mais je veux absolument décrocher un troisième titre. Honnêtement, le Dakar m’importe toujours plus que les autres courses. Je ne sais pas si c'est parce qu'il y a beaucoup plus d’honneur en jeu, mais ça me met toujours le feu. »

Véhicule

RED BULL GASGAS FACTORY RACING

GASGAS 450 RALLY FACTORY
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Classement 2024

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Le temps passe pour Sam Sunderland… Le pilote GASGAS est toujours à l’arrêt au km 11 de la spéciale. Ça fait maintenant plus de 2h…

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Sam Sunderland est toujours arrêté au km 11 de la spéciale. Déjà plus d’une heure perdue. La perspective d’un troisième titre au Dakar s’éloigne pour le Britannique.

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