« Je sais que je suis déjà dans le collimateur »
EN BREF
- Plusieurs fois champion d'Afrique du Sud en enduro et motocross, Bradley Cox (dont le père Alfie a atteint le podium des motos à trois reprises), a débuté le rallye-raid à l’occasion du Rallye du Maroc 2021. Il avait alors 23 ans. Troisième de la catégorie Rallye 2, il est immédiatement devenu un pilote à suivre.
- Le Dakar n'a toutefois pas été tendre avec lui. Ses débuts en 2022 ont été gâchés par des problèmes techniques, tandis qu'en 2023, il a chuté dès la première étape.
- En 2024 Bradley n'a pas non plus démarré sur les chapeaux de roues et il n'était que 17e au classement général lors de la journée de repos. Sa maturité et son expérience ont malgré tout porté leurs fruits et, au cours de la deuxième semaine, il s'est hissé en 3e position de la catégorie Rally 2.
- Mieux encore, il a terminé 2 étapes dans le Top 5 du classement scratch et 3 étapes dans le Top 10, montrant qu'il avait le rythme pour courir avec les pilotes d'usine Rally GP.
- Absent à Abu Dhabi, il a remporté le Rally 2 au Portugal et s’est classé 2e de la Ruta 40 en Argentine.
- Avant le Rallye du Maroc 2024, Bradley pointait à 8 points du leader Romain Dumontier au classement général Rally 2. Le Sud-Africain a une fois de plus démontré sa capacité à surmonter la pression pour devancer son rival français et ainsi décrocher la coupe du monde. Cerise sur le gâteau, il se classe 5e au général devant un grand nombre de professionnels du Rally GP.
- Pour le Dakar 2025, Cox Junior effectue un passage bien mérité dans la classe Rally GP. Le Sud-Africain aura cœur de briller, sachant que les team managers attendent cette épreuve pour évaluer et recruter leurs prochains pilotes.
AMBITIONS 2025
« La saison a été bonne, c'est certain. La première semaine de janvier a été un peu difficile, mais j'ai ensuite pris le taureau par les cornes et le reste de l'année s'est très bien passé. Je suis actuellement dans une bonne situation. J'aime mon équipe et j’ai une très bonne relation avec Bart, son directeur, et Leon, mon mécanicien. Tout le monde est très professionnel. De plus, j'ai de bons sponsors et une KTM « presque » d'usine. Mais dans un monde idéal, ce serait mon dernier Dakar avec un team privé. Si les choses se passent comme prévu, je signerai avec l'une des équipes d'usine dans un avenir proche. Pour décrocher cette place, il faut évidemment obtenir des résultats, et ce que je viserai sur le Dakar 2025, ce sont les victoires d'étapes. C'est ce qui fait réagir les « décideurs ». Je sais que je suis déjà dans le collimateur. Quelques apparitions sur le podium du W2RC me donneraient toutefois un bon coup de pouce ! »