N°251 Car REBELLION RACING

ALEXANDRE PESCI

(che) 1.75m / 85kg

Hobbies

Sport mécanique

Sponsors

Rebellion

2023 : 54e
2022 : 53e
2021 : abandon étape 9
2020 : 43e

2023 : Baja Aragon et Baja Dubaï

Interview

« Tu peux perdre le Dakar le premier jour, mais jamais le gagner »

Président de Rebellion Timepieces, Alexandre Pesci conjugue depuis des années sa passion du sport automobile avec sa réussite professionnelle dans le monde de l’horlogerie. Bien connue en championnat du monde d’Endurance, l’écurie Rebellion Racing s’est engagée sur le Dakar depuis son arrivée en Arabie Saoudite. L’équipe suisse aligne systématiquement deux voitures. L’une est pilotée par Alexandre Pesci, le boss, l’autre par Romain Dumas, vainqueur entre autres des 24 heures du Mans. Suisse né à Rome, Alexandre a rallié l’arrivée malgré les défauts de jeunesse de son buggy maison, puis il a connu l’abandon en 2021 après une série de tonneaux dans la 9e étape. En 2022, une nouvelle péripétie a marqué l’histoire des buggies DXX. Celui de Romain Dumas a pris feu à la veille du départ lors du dernier roulage. Nasser Al Attiyah mettant alors à disposition du pilote de pointe de Rebellion un ancien Toyota Hilux de course. Le patron suisse emmenait dans la douleur le buggy survivant à l’arrivée en 53e position, après avoir collectionné les problèmes de boite de vitesse et de transmission. Pour 2023, le chronométreur officiel du Dakar a décidé de remettre les pendules à l’heure en remisant son ambition d’aligner des véhicules maison pour partir dans des Hilux Overdrive dont la fiabilité n’était plus à démontrer. Romain Dumas qui a pointé en 7e position en janvier dernier, termina à la 26e place finale après avoir perdu trois heures à trois jours de l’arrivée. Pendant ce temps, le seul Suisse engagé sur le Dakar achevait sa route en 54e position. De retour dans des Hilux, l’équipe a cette fois-ci participé à deux courses de préparation. Baja Aragon et plus récemment Baja Dubaï, sur un terrain de jeu qui devrait permettre aux hommes comme aux machines d’être plus à l’aise dans l’Empty Quarter.


S.K. : « C’est génial de disposer maintenant d’une voiture 4 roues motrices, c’est plus rassurant dans les dunes grâce à sa motricité qui offre plus de facilité. Et ce qui change fondamentalement la donne, c’est sa fiabilité. On a moins d’interventions que les années précédentes qui nous prenaient de l’énergie et du temps et enlevait du plaisir aussi, même si s’en sortir avec le buggy était gratifiant. Sur le papier, notre 53e place de l’an passé est proche de celle de nos débuts, mais je relativise un peu ce résultat car pour moi ce que l’on oublie un peu de dire c’est que c’était la première année en Arabie. D’abord, tout le monde découvrait et ensuite il y avait beaucoup plus d’amateurs que ces dernières années. La concurrence est devenue très élevée. Nous, nous sommes restés des amateurs complets, aussi le résultat n’est pas forcément le reflet de notre progression. En tout cas on ne rougit pas. On y va toujours avec pour seul objectif de finir. Le but est de ne pas se mettre la pression et de ne pas aller à la faute, de finir chaque jour. Il ne faut jamais oublier la phrase qui dit : tu peux perdre le Dakar le premier jour, mais jamais le gagner. Avec la nouveauté du 48H, on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangés. Il y a un côté retour aux sources qui peut être intéressant. Ce sera notre cinquième participation, mais ce n’est pas pour autant dans notre idée que ce sera plus facile car David Castera a le don d’aller chercher des nouveautés pour nous emmener vers des zones d’inconfort ! Et c’est ce qui participe à la renommée du Dakar. Cela reste compliqué à faire et à finir, c’est ce challenge suprême que l’on adore. »

Vehicle

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