« Avec un meilleur véhicule qui devrait nous emmener plus loin »

Médecin anesthésiste à la ville, Gérard Tramoni avait dû jeter l’éponge en 2021 en raison de l’épidémie de Covid qui l’avait retenu au service hospitalier dont il était responsable. En 2022, il a pu retrouver les pistes d’Arabie Saoudite avec une joie non feinte. De nouveau associé à Dominique Totain, son copilote de toujours, le natif d’Ajaccio participait à son cinquième Dakar avec l’ambition de finir le plus honorablement possible au volant d’un Oryx engagé pour la dernière année en classe Open. Ce médecin anesthésiste possède une belle expérience du sport de haut niveau. Ancien international de volley, reconverti en professeur de boxe, il a découvert le rallye-raid en intégrant l’équipe médicale chargée de suivre le Dakar à bord des 4x4 médicalisés, les fameux « Tango ». Une expérience qui l’a convaincu de se lancer dans l’aventure au volant de sa propre voiture. Cette année encore, Gérard Tramoni partagera son Dakar avec les enfants malades qu’il entend aider au travers de l’association « L’enfant @ l’hôpital » qui œuvre au développement des activités sportives à destination des enfants durant leur séjour au sein de l’hôpital lyonnais pédiatrique régional Femme Mère Enfant. Une cagnotte Leetchi autour du projet « un euro pour un km parcouru » devrait permettre de réunir à nouveau près de 5000 euros. Pour y parvenir et pour répondre aux normes FIA, c’est au volant d’un nouveau buggy Fouquet BV2 que le « doc » s’engage sur son sixième Dakar. Un véhicule qu’il va, comme l’an passé, découvrir seulement quelques jours avant le départ sur place. Dans cette phase d’apprivoisement, il pourra compter sur Dominique Totain qui a déjà copiloté en course sur ce type de buggy Fouquet. »

G.T.: « Je repars avec le même copilote, la même équipe, mais un meilleur véhicule qui devrait nous emmener plus loin… sur le papier ! Ma stratégie reste identique : arriver honorablement à la journée de repos en montant crescendo dans l’adaptation à la voiture et ne pas me laisser distancer jusqu’à l’arrivée. Mais cela a beau être mon sixième Dakar, je ne me prends pas pour un champion, il y a plus de risques à casser qu’autre chose, à se mettre ça en tête. J’espère aussi mieux communiquer autour du projet pour les enfants à l’hôpital afin de donner envie à plus de monde de leur donner. »