« il faut rester vigilant jusqu’à la dernière minute »
EN BREF…
S.L.
- Passionné et pratiquant de sports automobiles, pilote d’hélicoptère à l’image d’un certain Sébastien Loeb, Maxence le promoteur immobilier est en quête d’un bolide allemand lorsqu’il franchit la porte de la concession où Antony est responsable commercial. C’est la rencontre.
- Le duo se forme d’abord sur la piste où Maxence a déjà l’expérience de la Porsche Cup. En 2024, dix ans plus tard, c’est leur première tentative sur le Dakar Classic.
- L’équipage s’engage dans un Land Rover Defender historique, condition sine qua non pour Maxence qui est aussi collectionneur de 4x4 à ses heures. L’élu a couru les Dakar 1991, 1992 et 2005… sans jamais rallier l’arrivée.
- Le sort est rompu en 2024, et avec la manière ! 5e du général, premiers rookies, vainqueurs en catégorie H1, premiers Français, le duo est LA révélation de la 4e édition du Dakar Classic.
A.S.
- Pratiquant de moto, Antony est passé par la case sportive, mais aussi celle du tout-terrain au guidon de quads. Au présent, c’est le trail et ses aptitudes au voyage qui continuent de faire vibrer celui qui sait aussi se servir d’une clé de douze.
- Antony met à profit le Covid pour s’envoyer en l’air. Il décroche son brevet de pilote d’avion comme d’autre copilotes de renom tels Edouard Boulanger ou encore Fabian Lurquin.
- Le Defender 110 arborait l’an passé ses couleurs africaines d’origine, pour vivre à fond l’aventure en catégorie Iconic. Ce sera à nouveau le cas en 2025.
- Pour leur deuxième participation, l’équipe Bolides Racing est aussi devenue une association caritative qui reversera une partie des aides récoltées au Téléthon.
AMBITION 2025
M.G. : « On repart avec le Land qui s’est avéré très bien adapté à la catégorie H1, notamment grâce à sa boite courte. Il a rempli pleinement sa fonction. La première semaine, on a appris à maitriser les instruments de régularité, aussi à connaître la voiture. La deuxième, on a beaucoup progressé de ce que l’on a découvert lors de la précédente. On a aussi pris beaucoup de plaisir à profiter des paysages et à rouler, notamment sur les spéciales de navigation où la voiture passait partout. Pour Antony qui est pilote d’avion et moi d’hélicoptère, la navigation en 2D s’avère plus facile qu’en 3D. Je pense que ces expériences nous ont apporté plus de facilité à la concentration durant les longues heures de navigation. La concentration, un mental d’acier, le physique qui suit aussi, voilà les qualités que nous avons pu mettre à profit. L’idée pour 2025 est de faire aussi bien, voire mieux. On ne s’est pas rendu compte de nos performances en janvier dernier, on avançait vraiment step by step. On s’est pris au jeu en deuxième semaine, mais on a aussi connu un coup de chaud dans la dernière étape lorsque l’on a tapé le pont. On sait qu’il faut rester vigilant jusqu’à la dernière minute. L’objectif est de faire beaucoup moins d’erreurs que la première semaine où l’on a commis celles dites de débutants finalement, avec des pénalités sur slow zones par exemple. Après, une chose importante, c’est qu’avec Antony nous nous sommes parfaitement entendus. On a vécu ensemble quinze jours de bonheur. Antony est très bon copilote, et sans copilote, pas de performance. »
A.S. : « On doit bien reconnaître que l’on a été surpris par nos performances l’an passé. On a mis quelques jours pour comprendre les subtilités des appareils de régularité que l’on découvrait avant de s’améliorer de jour en jour. Nous n’avons pas connu la moindre panne, cela nous a énormément aidés. Cette année, on a envie de faire mieux, de rentrer dans le Top 3. On a été bons sur la navigation, on va essayer de rester fidèles à cela et de s’améliorer en régularité. Nous n’avons pas spécialement travaillé le sujet depuis l’an passé. On s’est dit que l’année dernière en arrivant les mains dans les poches avec nos propres expériences cela avait bien marché, donc on s’est concentré sur la voiture en gommant ses deux ou trois points négatifs, en la fiabilisant ».
A.S. : « On doit bien reconnaître que l’on a été surpris par nos performances l’an passé. On a mis quelques jours pour comprendre les subtilités des appareils de régularité que l’on découvrait avant de s’améliorer de jour en jour. Nous n’avons pas connu la moindre panne, cela nous a énormément aidés. Cette année, on a envie de faire mieux, de rentrer dans le Top 3. On a été bons sur la navigation, on va essayer de rester fidèles à cela et de s’améliorer en régularité. Nous n’avons pas spécialement travaillé le sujet depuis l’an passé. On s’est dit que l’année dernière en arrivant les mains dans les poches avec nos propres expériences cela avait bien marché, donc on s’est concentré sur la voiture en gommant ses deux ou trois points négatifs, en la fiabilisant ».
