« Toutes les clés en main pour aller chercher mon rêve »
En bref
- Adrien Van Beveren avait deux grands rêves dans la vie : gagner l’Enduropale du Touquet et le Dakar. Le premier a été accompli à trois reprises (2014, 15, 16) dans une carrière de « beach boy » bien remplie. Triple champion de France des sables (2010, 14, 15), le Nordiste a connu le succès de Loon-Plage à Grayan en passant même par l’Argentine, où il est tombé amoureux de l'Enduro del Verano.
- Après quelques rallyes de préparation en 2015, VBA découvre le Dakar en 2016 avec l’équipe officielle Yamaha. Il performe rapidement (6e , puis 4e en 2017), avant de devoir manger son pain noir les années suivantes : quatre abandons de suite, dont un (2018) sur une terrible chute alors qu’il fonçait vers la victoire.
- Passé chez Honda courant 2021, le grand blond devient vite l’un des piliers du HRC. Actif dans le développement de la moto, il brille aussi par ses résultats. VBA est monté sur le podium du championnat du monde de 2021 à 2024, mais aussi sur celui des deux derniers Dakar. La plus haute marche lui résiste encore.
- Le chemin menant à l’édition 2026 n’a pas été de tout repos. Van Beveren a roulé avec un poignet endommagé (ligament) en Afrique du Sud, avant de se faire opérer et passer de la moto au vélo. Il a ensuite été victime d’une lourde chute au Portugal, mais a serré les dents pour s’aligner au Maroc. Des moments difficiles qui lui ont aussi permis de méditer, repenser sa préparation et optimiser tous les curseurs. L’actuel meilleur pilote français en rallye-raid sera remis à 100 % au départ de son onzième Dakar, à la veille de son 35 e anniversaire. Avec, toujours, l’envie de s’offrir le cadeau de ses rêves : la victoire.
Ambition
« Enchaîner un second podium au Dakar 2025 est une performance solide. L’ensemble de ma saison 2025 est quand même positive au regard des circonstances. Me faire opérer après le South African Safari Rally m’a permis de remettre à plat ma préparation ; j’ai passé un cap physiquement et mentalement durant la période où je ne pouvais pas faire de moto. J’ai pédalé, réfléchi à comment être meilleur… J’ai développé des choses intéressantes et je les mettais en place au Portugal quand j’ai chuté. J’ai alors attaqué un autre challenge, qui était de récupérer le plus vite possible pour rouler au Maroc, toujours dans l’optique de préparer le Dakar. J’étais diminué, je n’avais pas le physique et la confiance du Portugal et j’ai quand même été à peu près là, donc c’est positif. Je n’ai rien lâché depuis, j’ai repris l’entraînement, j’ai un plan sérieux et défini jusqu’au Dakar pour arriver plus fort que jamais en 2026. »
« Je sens que je peux maintenant profiter de mon expérience de plusieurs Dakar, que ça peut m’amener plus de sérénité sur la course, de confiance en moi. Je suis dans le bon team pour performer, on se tire vers le haut avec mes coéquipiers. J’ai la sensation d’avoir toutes les clés en main pour aller chercher mon rêve. J’ai 34 ans et je me sens en pleine forme. J’ai toujours ce rêve de gagner le Dakar, mon expérience commence à payer et à donner des résultats très consistants. J’ai des adversaires très rapides et explosifs, notamment en début de course, ce qui n’a pas toujours été mon point fort. Mais un Dakar, c’est long, et il peut se passer beaucoup de choses. »
« Je sens que je peux maintenant profiter de mon expérience de plusieurs Dakar, que ça peut m’amener plus de sérénité sur la course, de confiance en moi. Je suis dans le bon team pour performer, on se tire vers le haut avec mes coéquipiers. J’ai la sensation d’avoir toutes les clés en main pour aller chercher mon rêve. J’ai 34 ans et je me sens en pleine forme. J’ai toujours ce rêve de gagner le Dakar, mon expérience commence à payer et à donner des résultats très consistants. J’ai des adversaires très rapides et explosifs, notamment en début de course, ce qui n’a pas toujours été mon point fort. Mais un Dakar, c’est long, et il peut se passer beaucoup de choses. »
