« J'ai confiance en mes capacités »
EN BREF
MG
- Mitch Guthrie Jr se prépare pour son cinquième Dakar en 2025, et son premier dans la catégorie Ultimate.
- L'Américain de 28 ans a connu une fin de course difficile lors du Dakar 2024. En tête des Challengers avec 25 minutes d'avance, il a vu le titre lui échapper en raison de problèmes mécaniques, et a terminé deuxième derrière la future gagnante Cristina Gutierrez.
- Mitch a le sport automobile dans le sang, son père Mitch Guthrie Senior est un pilote UTV légendaire qui a remporté six victoires au King of the Hammers.
- Mitch Jr a commencé à courir à l'âge de 11 ans dans la série CORR, se frayant un chemin sur la scène tout-terrain américaine grâce aux séries Lucas Oil Off Road, WORCS et Best In The Desert.
- En 2018 et 2019, il a également remporté le King of the Hammers, devenant le premier double champion de rang depuis son père. Il a également gagné le championnat Best In The Desert Pro class en 2019, ce qui lui a valu une place dans l'équipe Red Bull Off-Road Junior pour le Dakar 2020.
- Mitch a démontré son potentiel avec trois victoires d'étape lors de ses débuts sur le Dakar avec Ola Floene, bien que deux d'entre elles aient été remportées dans la catégorie Dakar Experience après avoir subi une panne de moteur lors de l'étape 7.
- Depuis le Dakar 2023, Mitch pilote aux côtés du très expérimenté copilote américain Kellon Walch. Pour leur premier Dakar ensemble, ils ont été confrontés à des problèmes mécaniques, mais ils ont tout de même remporté cinq étapes.
- Son meilleur résultat en W2RC reste sa deuxième place au classement général en 2023. Quintero l'avait alors devancé de cinq points pour le titre Challengers. Bien que leader du W2RC après le Dakar 2024, Mitch a limité ses sorties en compétition durant l’année pour se concentrer sur les essais de la nouvelle Ford. Il a terminé cinquième dans la catégorie Challengers au Rallye du Maroc.
- Mitch gère également un atelier près de là où il a grandi. Il y travaille sur les Polaris qu'il pilote chez lui.
KW
- Kellon Walch a grandi à Alamo, au Nevada, avec « littéralement des centaines de kilomètres de désert » à sa porte.
- Ses parents ne connaissaient rien à la course automobile - son père était pompier et entraîneur de football au lycée - mais Kellon a rapidement commencé à rouler à moto, à l'origine pour rassembler le bétail qu'il gardait dans le désert.
- Après avoir remporté une multitude de courses locales et de championnats sur la côte ouest, il a été repéré à l’occasion d’une sélection de pilotes KTM et sélectionné pour le Dakar 2005. Parmi ses coéquipiers, Chris Blais et Scot Harden.
- Pour son premier et unique Dakar à moto (il a ensuite été victime de blessures), Kellon a terminé 22e au classement général et a fait les gros titres en remportant la dernière étape sur les rives de l'emblématique Lac Rose. A l'époque, il n'était que le quatrième Américain à remporter une étape du Dakar sur deux roues, après Chuck Stearns, Danny Laporte et Jimmy Lewis.
- Le Dakar 2005 a également vu la première des 10 victoires d'étape de Robby Gordon, avec qui Kellon s'est associé dans la catégorie auto en tant que copilote, en 2011. Leur meilleur résultat ensemble a été une 14e place au classement général, en 2013.
- Depuis que le Dakar a débarqué en Arabie Saoudite, Kellon a également travaillé avec de jeunes talents tels qu’Austin Jones (2020), Guillaume de Mévius (2022) et Mitch Guthrie (depuis 2023).
- Chez lui, Kellon travaille désormais comme pompier à Las Vegas.
AMBITIONS 2025
M.G. : « Je suis très enthousiaste. Tout s'est bien passé jusqu'à présent et nous avons une équipe formidable derrière nous. Nous avons fait beaucoup d'essais et la voiture fonctionne très bien. Ce sera ma première sortie en compétition dans la catégorie Ultimate, nous sommes prêts à tout ! Le programme Red Bull Off-Road Junior Team a été un succès, c'est certain. C'était vraiment la meilleure façon de nous préparer pour les T1. Certains des véhicules Challenger sont comme des versions miniatures des véhicules Ultimate. Beaucoup de gens estiment qu’on doit faire de son mieux, mais moi, je veux gagner ! J'ai confiance en mes capacités. Je sais que la concurrence est folle, mais j'ai vu que lorsque j'ai couru avec Mattias en T3, j'étais capable de me battre avec lui. Ce sera encore plus serré cette année ; chaque dixième de seconde compte quand on vise une victoire d'étape en T1+. C'est vraiment spécial d'avoir des légendes comme Carlos et Nani dans l'équipe. Ils ont tellement de connaissances et d'expérience que c'est formidable d'apprendre d'eux. Ils sont un livre ouvert. Je fais de la course depuis longtemps et j'ai déjà connu des moments difficiles, mais le Dakar de l'année dernière a été le pire, c'est certain. Perdre le dernier jour alors que nous étions en tête... J'étais sous le choc ce jour-là. Mais je regarde maintenant vers l'avenir au lieu de regarder en arrière. Tout le monde connaît Kellon, surtout aux Etats-Unis, il est en rallye-raid depuis longtemps. C'est notre troisième Dakar ensemble. Il a déjà couru en auto, c'est donc une bonne chose pour moi, et il apporte des connaissances utiles à l'équipe. Sur le plan de la navigation, il est génial, il sait vraiment ce qu'il fait. »
K.W. : « Mitch est très équilibré. Il n'est pas trop tête brûlée, il est très calme, ce qui n'est pas un trait de caractère très américain ! Il est méthodique et réfléchi. C'est bien pour moi, en tant que navigateur, parce qu’il ne va passer son temps à hurler dans mes oreilles : « Allons-y ! » ou « Ne te perds pas ! ». Nous sommes capables de bien travailler, de nous poser et de réfléchir, de rester calmes. J'en ai fini avec les voiturettes de golf ! (rires). Le fait d'être dans les Ultimates me permet de revenir dans la grande classe avec les grands, de me battre pour la victoire au classement général. Par-dessus tout, je suis ravi de l'opportunité qui lui est offerte. Je pense qu'il va réussir. L'équipe n'a pas beaucoup d'objectifs pour le Dakar 2025. Il s'agit simplement de faire de notre mieux et de travailler les uns pour les autres. Je pense que la chose la plus importante est de terminer, pour notre premier Dakar dans cette catégorie. C'est une grande chance pour deux Américains d'être avec des gens comme Carlos, Nani (un motard comme moi !) et Mattias. Le simp