N°219 Auto The Dacia Sandriders

Sébastien LOEB

(fra) Né le 26/02/1974 1.71m / 68kg

Loisirs

sport automobile, hélicoptère

Sponsors

Red Bull / Dacia / Sébastien Loeb Racing

Dakar

Participations

0

Victoires d'étapes

Étapes

0
Cat.
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Groupe

Podiums

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Groupe

Victoires

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Groupe
Autres courses

« C’est loin d’être gagné d’avance »

En bref

S.L.
  • Sébastien Loeb s’est imposé comme le plus grand pilote de l’histoire du rallye traditionnel, avec neuf titres WRC conquis avec Citroën entre 2004 et 2012. En plus de ce long règne, l’Alsacien a fait parler son coup de volant sur les circuits du WTCC (3e en 2014-15), aux 24 Heures du Mans (2e en 2006) ou en Rallycross (4e en 2017-18). Figurent aussi à son tableau de chasse une médaille d’or aux X-Games en 2012, ainsi qu’une victoire à Pikes Peak en 2013, avec une Peugeot 208.
  • L’ancien gymnaste s’est lancé dans le défi du Dakar en 2016, devenant immédiatement l’un de ses protagonistes majeurs. Monté cinq fois sur le podium en neuf participations, Loeb est aussi le 6e pilote avec le plus grand nombre d’étapes remportées en auto (28). Vice-champion du monde de rallye-raid en 2022, il s’est imposé à deux reprises dans la discipline : sur l’Andalucía Rally en 2022, et le Rallye du Maroc en octobre 2025.
  • Le Dakar résiste encore et toujours à la légende française du sport auto, qui se présente pour la 10e fois en 2026. Après ses tentatives chez Peugeot, PH Sport ou BRX, il entend désormais triompher avec Dacia, en Arabie Saoudite comme sur le championnat du monde où il est engagé.
  • À 51 ans, Loeb reste l’un des pilotes les plus actifs de la planète. Outre les cinq manches du W2RC, on l’a récemment retrouvé sur des événements comme la Red Bull Motormania, le Rallye Charlemagne Golden Palace, l’Ultimate Cup Series ou de fulgurantes journées de roulage à moto. Un agenda très chargé ? « Ça fait partie de mes moments de détente », plaisante un quinquagénaire à la détermination intacte.

E.B.
  • Édouard Boulanger est un sportif accompli sur tous les terrains. Avant de briller dans les déserts, le Français s’est distingué sur l’eau en étant septuple champion de France d'aviron dans sa jeunesse, mais aussi sur les routes en brillant lors de différents triathlons, se qualifiant pour les mondiaux d'Ironman 2018. Son histoire avec le Dakar remonte elle à 2012, année de sa première participation à moto, sans médaille de finisher à l’arrivée.
  • Passé spécialiste de la navigation, il devient un mapman de talent pour les écuries KTM et Toyota. Une trajectoire qui l’invite rapidement à assumer le rôle de copilote. Une première fois avec l’Australien Geoff Olholm en 2014. Puis avec Stéphane Peterhansel chez Mini, lorsqu’ils remportent le Dakar dès leur première tentative commune en 2021. Les deux motards reconvertis continuent à faire route ensemble chez Audi, mais avec moins de succès.
  • Après le retrait de la marque allemande, Édouard a été choisi par Nasser Al Attiyah pour la saison 2024. Trois victoires et un titre de champion du monde W2RC ont été empochés par le duo, resté uni jusqu’à mi-2025. Le Français travaille désormais avec Sébastien Loeb. Ensemble, les deux hommes n’ont connu que le podium, dont la plus haute marche au Maroc. Ce qu’ils tenteront de reproduire au Dakar.
  • Ingénieur de formation, perfectionniste, passionné par la science et la compétition, Édouard a co- fondé l’entreprise Respire Performance. Il travaille à la conception de programmes sur mesure pour des athlètes de différents horizons, principalement les sports mécaniques et l’outdoor. De la préparation physique à la nutrition, en passant par la récupération mentale ou l’énergie au sens large, le Français ne laisse rien au hasard auprès de ses clients… mais aussi de lui-même dans sa propre carrière. En témoigne son nouveau statut de double tenant du titre W2RC chez les navigateurs.

Ambition

S.L. : « La saison 2025 a mal débuté, avec un abandon rapide au Dakar puis sur l’Abu Dhabi Desert Challenge. À partir de là, on a terminé sur le podium des trois épreuves restantes, dont une victoire pour finir au Rallye du Maroc. On a résolu nos petits problèmes au fur et à mesure de l’année. Conclure la saison sur ce rythme-là est bon pour la confiance. La nouvelle collaboration avec Édouard (Boulanger) s’est globalement bien passée : on s’entend bien, on a tous deux de l’expérience, on parle la même langue, il n’y avait pas de raison que ça n’aille pas. On a progressé au fur et à mesure des rallyes, et au Maroc c’était très bien. Espérons avoir trouvé le bon rythme et le bon système pour le Dakar. »
« L’objectif est d’essayer de monter sur la plus haute marche du podium, mais on sait que le Dakar, c’est loin d’être gagné d’avance. C’est une course compliquée et tout peut arriver. La concurrence est élevée. Des jeunes qui ont la "niaque" sont arrivés, ils roulent vraiment fort, il y a une dizaine de pilotes capables de gagner des spéciales. Et même quand tu en gagnes une et que tu ouvres la route le lendemain, huit concurrents peuvent te passer devant. Quand on voit les derniers Dakar, être devant peut parfois être pénalisant car on finit par perdre plus que ce qu’on a gagné la veille. C’est serré, une grosse bagarre, c’est quasiment un sprint tous les jours. Il nous faudra faire une course sage. »

E.B. : « Le championnat du monde a pris en valeur ces dernières années, la compétition est toujours plus intense, donc ramener un second titre d’affilée n’est pas rien ! Cela démontre un engagement et une constance tout au long de la saison. Gagner le Dakar reste toutefois l’un des principaux objectifs, sinon le principal. On a terminé l’édition 2025 frustrés avec Nasser (Al Attiyah), car on pouvait sportivement prétendre au moins au podium. Il y avait un goût d’inachevé. En étant dans la même équipe, la relation avec Seb (Loeb) s’est gentiment construite, Nasser et lui sont deux pilotes extraordinaires, mais qui ne conduisent pas de la même manière. Avec Seb, il y a eu un "match" naturel plutôt efficace. Au Portugal comme au Maroc, on a rendu une copie parfaite en tant qu’équipage. On en sort rassurés et sereins quant à notre performance. »

« La saison s’est bien terminée et ça nous aide dans la préparation de 2026. Il n’y a pas le choix, on ne peut pas partir avec une autre idée en tête que celle de la victoire ! Mais le Dakar, c’est une autre histoire : on connaît la difficulté et les pièges à éviter. On est sereins mais pas dupes, ça va être une compétition acharnée sur un parcours délicat. On ne peut pas aborder le Dakar sans appréhension, c’est naturel et penser différemment serait dangereux. En termes de vitesse et de contrôle de la voiture, Seb a ce qu’il faut pour être devant. Il faut que le team nous donne une voiture fiable et que j’arrive à amener de la sérénité dans l’habitacle pour passer de bonnes journées. »

Véhicule

The Dacia Sandriders

DACIA SANDRIDER
Dacia

  • DACIA
  • SANDRIDER
  • 41A03
  • 41A-002-1
  • 360
  • 2010
  • 414
  • 500
  • Prodrive, Dacia
  • The Dacia Sandriders
  • T1+ : Voitures Tout-terrain Prototypes 4x4

Classement 2026

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