N°220 Auto MD RALLYE SPORT

CHRISTIAN LAVIEILLE

(fra) 1.86m / 77kg

Loisirs

Vélo, sports nautiques, ski

Sponsors

MD Rallye Sport / BF Goodrich Europe / BF Goodrich Tires / MX3 Nutrition,Stand 21_Racewear / Lorrtec race engines / Cimes Event / Mash Motorcycles / Veditex / Atelier Gilles Bail / Groupe HBI / Jol Slimonest / DT Swiss / Oakley Motorsports / Concept Adhesif / Metosfer / FNAC La Roche-sur-Yon / Warmig / L’Auberge du Père Bise / Chebreul / Les Flâneries / Selavan / TFMO / Les chalets du Thorens / Felix Transports / EGCS / Renocars / Platard Industries / Trek / Distri Bike

2023 : 11e
2022 : 16e
2021 : 11e
2020 : 29e (1er T2)
2019 : 24e (1er T2)
2018 : abandon étape 4
2017 : 23e (1er T2)
2016 : 19ème
2015 : 6ème
2014 : 8ème
2013 : 17ème
2012 : abandon étape 2
2011 : 8ème
2010 : abandon étape 8
2009 : abandon étape 6
2007 : abandon
2006 : 20ème
2005 : 57ème
2004 : abandon
2003 : abandon

2020 : Rallye d’Andalousie (11e)
2019 : 1er du Taklimakan Rally
2018 : 3e du Taklimakan Rally
2017 : 1er du Taklimakan Rally ; 2ème du Silk Way Rally
2015 : 2ème du China Grand Rally
2014 : vainqueur du China Grand Rally, 2ème des 24h tout-terrain du Maroc
2012 : vainqueur de la Baja du Portugal, 5ème du Silk Way Rally
2010 : 2ème du rallye de Tunisie
2009 : 2ème du rallye de Tunisie
2008 : vainqueur du rallye des Pharaons, 3ème du rallye de Tunisie
2007 : 2ème du rallye de Tunisie, vainqueur du rallye des Pharaons
2006 : vainqueur de la coupe du monde de rallye (T2)
2006 : Tunisie, Maroc, Portugal, Pharaons (1er de la catégorie T2 sur chacun des rallyes)
2002 : 2ème aux 24h du Mans moto, vainqueur des 24h de Spa
2001 : 3ème aux 24h du Mans moto, vainqueur des 24h de Spa, vainqueur du Bol d’or, vainqueur de la coupe du monde d’endurance
2000 : 2ème aux 24h du Mans moto
1998 : champion du monde d’endurance

Interview

« Sur le papier, nous n’avons pas notre place dans le Top 10 »

Dans sa première carrière, à moto et sur les circuits, Christian Lavieille était devenu une machine à gagner, allant jusqu’à s’imposer à trois reprises sur le Bol d’Or. Au moment de se trouver de nouveaux défis, deux épreuves étaient en mesure de le faire frissonner : les 24 heures du Mans et le Dakar. Et dès ses débuts en rallye raid, le champion du monde de rallye T2 (2006) s’est fait remarquer par quelques coups d’éclat, saisissant notamment l’opportunité d’intégrer le Top 10 du Dakar en 2011 (8ème). Après une petite collection d’abandons qui a pu le classer momentanément parmi les froisseurs de tôle, l’ancien pilote d’endurance a retrouvé une régularité au plus haut niveau, et une progression exemplaire le menant jusqu’à la 6ème place en 2015). Le Varois d’adoption s’est classé à trois reprises dans le Top 10, au volant de trois véhicules différents. Voilà la marque d’une fiabilité qui a su taper dans l’œil de l’écurie officielle Toyota Autobody, avec laquelle Lavieille s’est imposé à trois reprises en catégorie Production. Puis le pilote français a pris la direction de l’écurie MD Rallye et a retrouvé au volant du buggy Optimus le parfum du Top 10, terminant l’édition 2021 à la 11e place du classement général final. Conscient de la marge technologique le séparant des T1+ qui se disputeront les spéciales et les honneurs du podium, Lavieille compte néanmoins sur son expérience, cette science du rallye-raid acquise au fil des années, pour se faire une place immédiatement derrière la toute première élite et donc intégrer le Top 10. Pour l’accompagner dans cette quête, c’est à nouveau l’ancien motard Valentin Sarreaud qui sera à ses côtés et assurera la navigation. Côté technique, hormis les évolutions apportées à l’Optimus pour peaufiner son niveau de pêrformance, Christian a également choisi de mobiliser davantage ses partenaires pour passer au carburant de synthèse. Une initiative vertueuse et pourquoi pas payante…


C.L.: « On aurait pu faire beaucoup mieux l’année dernière parce que la voiture a bien marché, mais nous avons perdu du temps sur la casse d’une pédale d’accélérateur, puis d’une transmission. Ce sont des aléas qui font partie de la vie d’une structure évoluant avec un budget modéré. Car devant nous, il n’y a plus que de très belles voitures qui sont fiables de partout : on ne voit plus personne arrêté au bord de la piste, ou alors c’est simplement pour une crevaison. Alors si l’on s’en tient à la performance et à la fiabilité des véhicules, sur le papier nous n’avons pas notre place dans le Top 10. Mais l’expérience peut faire la différence.
Déjà, il y a eu du travail effectué sur la voiture : un système de dégonflage plus précis qui se traduira par un gain en temps et en sécurité, une modification du train arrière qui nous donne un plus grand débattement, etc. Ensuite, il faut faire une course propre, ne pas s’arrêter. L’étape à assistance chronométrée dès le 3e jour, avec ensuite la 48h Chrono, cela va mettre un coup de pied dans la familière et provoquer des erreurs. À nous de ne pas en faire et de gagner des places. Sur ce Dakar il y a de nombreux points d’interrogation et cela peut aller dans notre sens ».

Véhicule

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