« On fait les choses sérieusement mais sans se prendre la tête »
EN BREF…
- Charlie Herbst est le motard-youtubeur du Dakar. Il se fait connaître depuis 2022 via une chaîne de vidéos sur laquelle il partage les coulisses de son aventure, filmée par Aprodmedia. Et avec un certain succès puisque ses clips dépassement fréquemment les 20 000 visualisations ! De retour en France, il a pu mesurer la popularité de son travail au Salon du 2 Roues de Lyon, dont il a été l’un des invités.
- En bon entrepreneur, le dirigeant de deux magasins 100% Motos vient de créer le Challenger Racing Team. Une structure d’assistance avec laquelle il disputera le Dakar, armé de son tout nouveau poids lourd de 19 tonnes. En plus d’emmener les concurrents sur les rallyes, Charlie propose aussi des formations au road book et des conseils sur tous les sujets clés, de la préparation physique à la recherche de sponsors.
- Une opération de la cheville l’avait écarté des terrains durant six mois en 2023. Cette année, le Poitevin s’est fait opérer du syndrome des loges et a passé quatre mois out. Pas de quoi l’inquiéter : il a redoublé d’efforts pour arriver prêt à Bisha.
- Charlie est l’un des rares motards à avoir rallié l’arrivée de tous les Dakar disputés en Arabie Saoudite depuis 2020. Il n’est jamais sorti du Top 50 et a même décroché son premier Top 30 en 2024 ! Un bel accomplissement pour celui qui sera cette année l’un des rares à avoir la toute dernière version de la GasGas.
AMBITION 2025
C.H. : « Quand j’ai débuté sur le Dakar en 2019, je me disais que ce serait incroyable de terminer dans le Top 30 un jour. Ça me semblait un peu irréalisable, j’ai toujours tiré mes objectifs vers le haut mais je ne pensais pas y arriver. J’ai finalement atteint le Top 30 lors de l’avant-dernier jour de l’édition 2024 ! Cette année, ce sera ma première avec le Challenger Racing Team, avec lequel on veut que les gens puissent profiter de notre expérience. La préparation du Dakar est chargée car je dois gérer mon entraînement, mes sociétés, la structure… C’est un projet de fou mais ça avance bien ! Je travaille dur physiquement, c’est ce qui permett de rester lucide sur la moto. Si j’y arrive à nouveau à faire Top 30, ce sera la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas l’objectif principal. Je veux terminer la course et faire une belle chaîne de vidéos, car je suis presque plus attendu là-dessus que sur les résultats ! C’est une grande source de motivation. On a de très belles retombées, les gens apprécient notre côté simple et accessible. On fait les choses sérieusement mais sans se prendre la tête. »