« Aucun de mes huit Dakar n’a été facile »
EN BREF
- Guillaume, 41 ans, commence à devenir l’un des motards les plus expérimentés du bivouac ! Arrivé en 2016, il s’est depuis engagé sur toutes les éditions du Dakar, à l’exception de 2021. Il prendra son 9e départ en 2025. Son but est d’atteindre les 10 participations, « et après on verra ! ».
- Le Niortais est passionné de deux roues depuis ses dix ans, lorsque ses parents l’ont emmené voir un Grand Prix moto. Mordu de vitesse, il ne manque pas une course de MotoGP, et s’adonne régulièrement à la moto sur piste. Cela lui permet de travailler la vision et d’habituer l’œil à la vitesse Il s’entraîne en Yamaha YZF-R1 et fait des courses d’Endurance avec une Aprilia RS 660. Tant qu’il y a un moteur et deux roues, ça lui va !
- Il semble que Guillaume a déjà tout connu au Dakar. La joie de la ligne d’arrivée en 2016, 2017, 2019, 2022 (Dakar Expérience après une fuite d’huile à la roue arrière) et 2024. Mais aussi la douleur de l’abandon, au Pérou (casse en 2018) et en Arabie Saoudite (chutes en 2020 et 2023). Des incidents qui n’ont pas altéré la motivation du courageux concurrent deux-sévrien. Son mantra : « L’aventure est encore plus incroyable quand elle n’est pas un long fleuve tranquille. »
AMBITION 2025
G.C. : « Aucun de mes huit Dakar n’a été facile, mais l’édition 2024 était particulièrement difficile ! Je l’abordais différemment car après ma chute de 2023, l’objectif était de finir la course. Mission accomplie, mais derrière j’ai peu roulé : j’ai eu une pneumonie durant la deuxième semaine du rallye, ensuite j’ai mis 4-5 mois à pouvoir respirer correctement ! J’ai quand même fait quelques courses régionales de vitesse et de tout-terrain pour m’entretenir. Cette année, je veux à nouveau aller au bout et que tout fonctionne bien : pas d’ennui mécanique, rouler à longueur de journées sans problème, avoir la même équipe aux petits oignons… Je suis compétiteur, mais pousser pour finir 40e ou 45e au risque de chuter… Le jeu en vaut-il la chandelle ? Je ne sais pas. Ce que je veux surtout, c’est rouler et prendre du plaisir. Personne ne nous force y à aller, on se bat toute l’année pour y être donc on ne va pas se plaindre ! »