« Quand j’ai une idée en tête, je ne la lâche pas »
معلومات عن الطاقم
- « Faire vibrer ceux qui partent, faire rêver ceux qui restent », disait Thierry Sabine. Antoine Detourbet a longtemps fait partie de la deuxième catégorie, accroché devant la télévision où il suivait la course avec ses parents. Avant le rallye-raid, il y eut le motocross débuté à 11 ans, puis les courses trois ans plus tard. Toujours en tant que loisir, le jeune haut-marnais étant d’abord encouragé à bien travailler à l’école.
- La vie avance, et différents événements (il devient papa, passe des échelons professionnels), l’incitent à croire que le Dakar peut passer du stade de « rêve » à celui de « réalité ». Il découvre la navigation avec Loïc Minaudier, achète sa première moto à William Durang (Rebel Moto Sport) puis part apprendre « sur le tas » au Tuareg Rallye. Antoine teste ensuite la longue distance avec l’Africa Eco Race, puis décroche sa qualification en complétant le Rallye du Maroc.
- Les efforts qui durent, ça le connaît. Des blessures à moto trois années de suite l’ont poussé à s’essayer à un autre sport : le triathlon. Il l’a pratiqué à l’Alpe d’Huez, a concouru en XTerra et s’est même préparé pour le légendaire Embrunman, annulé en raison de l’épidémie de Covid- 19. Il suit aujourd’hui un programme d’entraînement mêlant natation, vélo et course à pied.
- Ingénieur mécanique, Antoine fabrique des instruments spéciaux pour le milieu automobile. Au Dakar, c’est lui qui aura les outils en main : il disputera la course en catégorie Original by Motul, c’est-à-dire sans autre assistance que ses propres mains. Fidèle à ce qu’il fait depuis toujours en rallye-raid.
طموح
A.D. : « Je n’ai jamais arrêté de rêver du Dakar, je ne pouvais pas manquer un épisode mais ça me semblait inaccessible. C’était un rêve de gosse, voilà tout. Je vais bientôt avoir 40 ans, et il y a un 5 ans ça m’a paru réalisable, donc je me suis dit : 'J’ai 35 balais, c’est maintenant ou jamais.' Et quand j’ai une idée en tête, je ne la lâche pas et je donne tout pour aller au bout ! En faisant du triathlon, je me suis aperçu que quand je m’entraînais, je n’étais pas mauvais. C’est aussi un peu ça qui m’a amené à me dire que je pouvais arriver à faire le Dakar. Il faut être réaliste : terminer est mon seul objectif. Je veux me faire plaisir et être dans le bon wagon, car cela permet d’être avec des gens qui roulent comme toi, de ne pas rentrer trop tard pour faire la mécanique… J’ai disputé tous mes rallyes en malle-moto et je ne me vois pas faire autrement. J’aime toute cette aventure avec la gestion de la course, de la mécanique, du sommeil… C’est un tout qui fait que j’ai envie de le courir comme ça. »