« Quelques mois après, on n’a qu’une envie : remettre le couvert »
معلومات عن الطاقم
A.P.
- Alexandre Pesci est l’homme derrière Rebellion, entreprise qu’il a menée à de nombreux succès, notamment dans le monde de l’horlogerie. Il a conjugué sa réussite professionnelle à sa passion pour l’automobile avec Rebellion Racing, écurie célèbre en championnat du monde d’Endurance. Elle est engagée sur le Dakar depuis son déménagement en Arabie Saoudite, en 2020.
- Suisse né à Rome, Alexandre a connu les joies de la ligne d’arrivée, mais s’est aussi endurci dans les péripéties. Une série de tonneaux l’a contraint à l’abandon en 2021, de même qu’un souci technique l’an dernier.
- En 2022, l’auto de son pilote Romain Dumas a pris feu à la veille du départ. Nasser Al Attiyah a alors mis un ancien Toyota Hilux de course à la disposition du pilote de pointe de Rebellion.
- La carrière d’Alexandre a récemment pris un nouveau tournant puisqu’il se concentre désormais essentiellement sur Rebellion Motors, sa concession Maserati à Lausanne. Même dans sa vie professionnelle, les autos sont omniprésentes ! Le Dakar est son grand rendez-vous annuel et il le dispute désormais dans un Taurus en catégorie Challenger, après quelques années en Ultimate.
- Désormais associé à Spierings, le chef d’entreprise suisse poursuit le développement de ses activités en rallye-raid. En 2026, il manœuvrera une équipe composée de cinq véhicules Challenger, en plus de deux camions d’assistance. Ce cap passé en termes d’effectif devrait se faire ressentir en piste, et on pourrait bien voir le nom de Rebellion-Spierings apparaître fréquemment aux avant-postes.
S.K.
- Dentiste en Suisse, Stephan Kuhni voyait le Dakar comme un rêve lointain. Le déclic ? Une participation au Rallye des Gazelles 2018, dans le désert marocain, en compagnie de son épouse. Il y mène la navigation avec carte et boussole, « sans GPS comme jadis au Paris-Dakar », et revient piqué par le virus du rallye-raid.
- Fort de cette expérience, il propose ses compétences à son ami et voisin Alexandre Pesci, qui a justement pour projet de s’embarquer au Dakar. Quelques entraînements plus tard, voilà les deux hommes partis sur les pistes de la première édition en Arabie Saoudite, en 2020. Ils n’en ont manqué aucune depuis, ce qui commence à faire du Suisse un navigateur expérimenté.
- Passé en Challenger en 2025 après cinq participations en T1/Ultimate, le duo sera toujours au volant d’un Taurus T3 Max en 2026. La structure Rebellion-Spierings a pris de l’ampleur, mais Stephan conserve des ambitions modérées. Avant de penser aux résultats, il a une médaille de finisher à reconquérir pour tourner la page de la panne rencontrée l’an dernier !
طموح
A.P. : « J’étais parti pour un seul Dakar et je me suis pris au jeu. Après deux spéciales, on se dit : ‘Qu’est-ce que je fais là ?’. Ensuite, on prend du plaisir. À la fin, on se dit : ‘Plus jamais !’ Mais quelques mois après, on n’a qu’une envie : remettre le couvert. L’édition 2025 fut difficile, avec beaucoup de problèmes techniques sur la voiture qui ont entaché la première partie de la course. La deuxième s’est bien mieux déroulée, et même si l’on a fini en Experience, on est allé jusqu’au bout. J’y retourne avec Stéphane, qui est mon voisin et une personne adorable. Il est toujours là quand je commets des erreurs, et il se perd très peu. C’est le copilote parfait. Mes objectifs sont simples : terminer la course, si possible dans les 20 premiers de la catégorie. Avec un entraînement physique assez important et une bonne préparation de la voiture, ça devrait le faire ! Nous engageons cette année cinq véhicules identiques : un pour Paul Spierings, un pour Alexandre Giroud, un pour Bruno Saby, un pour moi et une comme assistance (très) rapide, en plus d’avoir deux camions d’assistance. L’équipe d’assistance a également progressé puisqu’on aura environ 50 personnes dans le team, avec tout le matériel nécessaire pour faire une belle course. »
S.K. : « Cette course nous passionne depuis 2020, quand nous nous sommes lancés dans le projet fou de disputer le rallye-raid le plus difficile à faire et finir ! L’édition 2025 m’a laissé des souvenirs mitigés. J’ai ressenti une grosse déception de ne pas finir à cause d’une défaillance technique, mais nous avons ensuite connu une excellente deuxième semaine avec des résultats encourageants et du plaisir. Nous avons également pu nous adapter aux nouveaux paramètres de la course en SSV, comme la poussière, le froid… et le fun incroyable dans les dunes ! Mon approche pour 2026 est sensiblement la même : du sport et la connaissance technique du véhicule, même si je n’ai malheureusement pas pu faire un rallye d’entraînement durant l’année pour maintenir les bons réflexes. Les objectifs restent identiques : terminer cette course si exigeante, ce qui est déjà une victoire, et connaître plus de plaisir que de galères ! »
