« C’est quand on prend du plaisir qu’on arrive à faire des résultats »
EN BREF…
C.C.
- Christophe Cresp, chef d’entreprise et passionné de sport automobile, a participé à deux Baja cette année en Aragon et au Maroc, aux côtés d’Arnold Brucy, fils de Jean, pour se préparer au Dakar, même si une casse mécanique au Maroc les a empêchés de terminer.
- Après une 14e place en Challenger l’an dernier, il vise un Top 10 dans la catégorie en 2025 avec une voiture neuve préparée par MMP.
- Il est épaulé par Jean Brucy comme copilote, un partenaire expérimenté avec plus de 20 Dakar à son actif.
J.B.
- Jean Brucy, ancien motard avec plusieurs Tops 10 au Dakar, a effectué une reconversion réussie en tant que copilote depuis 2010.
- Il totalise plus de 20 participations au Dakar, avec une expérience variée en moto et en SSV, et a déjà collaboré avec Christophe Cresp en 2023 et 2024.
- Il combine sa passion pour le rallye-raid avec son rôle de gérant d’une société et ses activités autour du sport mécanique.
AMBITIONS 2025
C.C. : « Cette année, pour me préparer au Dakar, j’ai participé à deux Baja : la Baja d’Aragon et la Baja du Maroc. Malheureusement, au Maroc, on n’a pas terminé à cause d’une casse de la voiture alors qu’on était en deuxième position. Mais cette préparation a été utile, et MMP a reconstruit une voiture neuve pour le Dakar. Toute l’équipe a travaillé dur toute l’année, et nous sommes prêts, mieux organisés et encore plus performants. Pour ce Dakar, l’objectif principal est d’atteindre le Top 10. La clé, c’est d’être patient, de gérer l’endurance, et de préserver la voiture et le physique. L’année dernière, j’avais attaqué un peu trop fort sur la première spéciale, ce qui m’a coûté cher en crevaisons. Cette année, je vais rester prudent et rouler intelligemment, en m’appuyant sur une voiture fiable et confortable. Un autre atout, c’est notre organisation avec MMP. Guillaume Micouleau effectue un travail incroyable sur les voitures, et Benjamin, en assistance rapide, nous offre de la sérénité sur le terrain. En combinant ces éléments, nous avons ce qu’il faut pour performer et, surtout, prendre du plaisir à rouler. Et c’est quand on prend du plaisir qu’on arrive à faire des résultats. »
J.B : « « C’est mon 32e Dakar et le 4e pour Christophe. On a des objectifs assez sympas, mais la concurrence s’annonce rude cette année. On est engagés dans la catégorie Challenger, qui n’est pas la moins relevée, mais c’est très bien. Après tout, il faut se confronter à des défis, parce que, comme on dit, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Dans notre catégorie, il y a peu près 17 Taurus, de sacrés engins. De notre côté, on a un Can-Am MMP, qui est très solide. On va miser sur la fiabilité du véhicule et sur nos expériences respectives. Avec 4 Dakar pour Christophe et 32 pour moi, on commence à avoir un bon recul sur cette course. Pour la préparation, en tant que copilote, le rôle est plutôt passif, donc il n’y a pas besoin d’un entraînement physique intensif. Mais grâce à mon métier de guide à moto, je fais environ 3000 km d’off-road par mois pendant six mois de l’année, ce qui me permet de rester en forme. En complément, je fais aussi un peu de VTT. Même si le copilote a un rôle moins physique que le pilote, il faut quand même rester concentré. Les journées sont longues, et il y a beaucoup de paramètres à surveiller : le roadbook, les distances, les caps… C’est exigeant. »