N°760 Classic Compagnie Saharienne

OLIVIER DELRIEU

(fra) 1.77m / 80kg

Loisirs

Voile, voltige aérienne, tir sportif

Interview

« On s’est entraîné très sérieusement »

Olivier Delrieu et Christophe Chabeuf ont en commun leur discrétion quant à leurs vies professionnelles. Le premier est dirigeant d’entreprises, au pluriel. Le second est ancien parachutiste du service action, plus enclin à obtenir des informations qu’à en donner. Christophe s’est reconverti depuis vingt-cinq ans dans la restauration d’automobiles anciennes. Voilà le trait d’union entre nos deux personnages. Olivier aime les voitures de collection. Il a rencontré Christophe dans son garage Rétro Passion en Bourgogne et lui a confié la restauration et l’entretien de ses voitures. Il pratique aussi la voltige aérienne et depuis quatre ans, s’adonne à la voile et compte plus d’une dizaine de courses au large en Class 40, la catégorie des 40 pieds. Transat Jacque Vabre, Sables-Horta, Défi Atlantique, des courses de renommée réservées à des navigateurs d’expérience. Olivier comme Christophe ne sont pas du genre à s’engager dans une aventure sans la préparer. La notion de raid leur est familière, tout comme la navigation pour Olivier. Pour le Dakar Classic qu’ils disputeront pour la première fois à bord d’un Toyota de la Compagnie Saharienne, ils ont fait l’acquisition d’un HZJ75, quasiment identique au modèle 78 Afrique qu’ils habiteront en janvier prochain. L’objectif était de se mettre en conditions réelles. De Périgueux jusqu’aux dunes du Maroc avec les instruments de navigation identiques à ceux du Classic, en passant par des séances de franchissement sur un terrain voisin de chez Christophe, le duo a u sérieusement tester son Toy. L’habitacle de la voiture et le bivouac seront d’un confort 5 étoiles pour le marin et l’ancien militaire. Le Dakar, Christophe ne le connait pas, mais il tutoie « Fenouil » en qualité de membre de l’organisation de courses de régularité organisées par cet ancien motard de pointe qui a mené plusieurs jours le classement moto dans les 80’s avant, plus tard, de prendre le poste de patron éphémère du rallye. Sur le papier, ces raideurs venus d’autres mondes de l’aventure seront des rookies. Mais il faut parfois savoir lire entre les lignes d’un CV et celui de cet équipage ne laisse que peu de place à l’amateurisme, aucun doute.


O.D. : « J’aime bien les voitures de collection. Christophe, un copain spécialisé dans la restauration de voitures anciennes m’a proposé un jour de participer au Dakar Classic avec lui. J’ai déjà couru deux rallyes de régularité, mais sur des formats moins sportifs. On s’est entraîné très sérieusement. On s’est par exemple débrouillé pour retracer certains rallyes de régularité, on a fait un stage de franchissement de dunes avec Isabelle Patissier et Thierry Delli-Zotti organisé pour nous par Compagnie Saharienne et on a acheté un double de la voiture de course qui sera la nôtre pour s’entraîner en franchissement 4x4 dans un endroit où l’on s’est mis minable. J’aime bien l’aventure. Les deux choses un peu extrêmes que j’ai déjà faites sont la voltige aérienne et les courses au large. Ce qui se rapproche le plus, ce sont les transats avec par exemple 23 jours de mer à deux. Je pense qu’il y a beaucoup de points communs avec ce que l’on va expérimenter sur le Dakar Classic. Christophe est certainement plus compétiteur que moi qui me fait moins d’illusions sur notre niveau. L’objectif, comme tout le monde, est de terminer. On sera certainement déçus si c’est dans le dernier tiers, surpris si c’est dans le premier. »

C.C. : « Notre équipage est constitué de deux personnages littéralement et culturellement opposés, deux gros bagages ! Olivier a des compétence que je n’ai pas. Lui serait plutôt la tête et moi la boîte à outils. Nous avons quasiment le même âge, on a trouvé utile, ou rigolo, de s’associer. Je viens de l’enduro, j’ai longtemps participé au championnat de France des sables à l’époque où j’étais basé dans le sud-ouest de la France. L’auto, j’ai débuté par le championnat de France de karting, mais lorsque j’ai été affecté à l’étranger, je me suis bien souvent retrouvé au volant de Jeep en Afrique avec des notions d’endurance dans le désert, isolé. Cela signifie qu’il faut être présent là où il faut, au bon moment et surtout savoir y rester. C’est la devise d’un corps que j’ai servi et qui pourrait être celle du Dakar. Physiquement, Olivier a l’habitude de séquences de deux heures de sommeil et de la douche à la lingette. Même un ancien militaire écoute les récits de navigation d’un civil avec humilité. On est préparés, on est des chats maigres. Le chat grimpe partout, il est vif et il retombe toujours sur ses pattes. »

Véhicule

Compagnie Saharienne

TOYOTA HZJ 78
COMPAGNIE SAHARIENNE 2024

  • TOYOTA
  • HZJ 78
  • Compagnie Saharienne
  • Compagnie Saharienne
  • Classic Auto (Moyenne Basse) 87-96

Classement 2024

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