« J’ai choisi de partir avec un char d’assaut »
معلومات عن الطاقم
S.L.
- En 1988, Stéphane et Alexandre sont au départ du Monte Carlo. En moderne, ils en signeront 11 ! Bandama, RAC, Tour de Corse, Stephan en fait son métier durant cinq ans.
- Engagés de la première heure sur le Dakar Classic, le duo Lamarre-Laroche avait fait une entrée fracassante, 3e du général à la journée de repos en 2021 au volant d’un Mitsubishi Pajero 1995 ex Joao Vassalo. 17e final après avoir perdu une roue la veille de l’arrivée.
- En 2022, ils reviennent dans le buggy Sunhill phase 2, l’ex numéro 141 que pilotait Yves Sunhill au Dakar 1982 qui avait fait Top 5 de la première édition. Mais un embrayage capricieux les a privés d’une belle place.
- Stephan se présente sur le Dakar Classic pour la 3e fois avec un 3e véhicule différent. Pour 2026, il a jeté son dévolu sur un Bowler de 2005.
A.L.
- Alexandre et Stephan sont meilleurs amis. Ensemble, ils ont partagé des courses en rallye depuis la fin des années 80, avant de s’initier et de devenir de véritables spécialistes de la catégorie historique. En 2021, ils ont participé ensemble à leur premier rallye-raid, découvrant la navigation avec succès.
- Assigné au rôle de navigateur sur le Dakar Classic en 2021-22, Alexandre est pourtant lui-même pilote. Il jure que ce 3e engagement sur la course, qu’il honore par amitié, sera son dernier, non sans humour.
- Avant tout, Alexandre tient à faire partie du Dakar 2026 afin d’être présent le jour du retour de Mathieu Baumel.
طموح
S.L. : « Notre premier Dakar, on a arraché une roue, sans commettre d’erreur de pilotage. Le 2e, on a cassé l’embrayage du buggy Sunhill alors que l’on occupait la 8e place du général. Cette année, j’ai choisi de partir avec un char d’assaut. Pas que le Bowler soit lourd, mais il est ultra performant et fiable, j’ai cherché la fiabilité au maximum. Il a fait 3 Dakar qu’il a tous fini. J’étais parti sur une autre piste initialement pour courir en 2023 sur un Toyota Koro. Mais sa restauration a coûté tellement cher, qu’à la fin il ne restait plus de budget pour partir. Voilà pourquoi on a fait l’impasse sur deux éditions. Lors de nos deux participations, on a toujours remporté une épreuve de régularité, même signé une étape. En 2026, on est d’office engagé en vitesse haute en raison de la date limite du véhicule, le plus récent autorisé. Je ne le savais pas. Ce n’est pas un bon calcul, car ce n’est pas la bonne catégorie pour faire une performance. Mais on espère terminer cette édition sans ennui et si possible viser le podium de notre catégorie. »
A.L : « Je repars sur le Dakar avec Stephan pour lui faire plaisir, mais je lui ai signé un écrit signifiant que c’était la dernière fois. Mais cette année, pour l’instant, je ne le prépare pas par plaisir ! Je suis en charge de restaurer une nouvelle voiture alors que Stephan en possède deux de prêtes dans son garage. Ne lui demandez pas pourquoi il ne part finalement pas avec le Toyota Koro qui a pris un temps fou pour être restauré et qui est prêt, mais plutôt avec un nouveau Bowler, Stephan est un artiste ! Et en plus, moi qui adore piloter et qui suis copilote sur le Classic, il m’a fait changer le système de navigation sans me demander mon avis, passant du Rabbit au Bluelink, que je dois totalement découvrir ! Mais je serai pro, comme d’hab’. J’aimerais finir en beauté. Une fois sur place, je serai à bloc, je ne vais laisser aucune chance aux autres. Le Bowler est cent fois mieux que le buggy de la dernière fois dans lequel je n’avais pas de place. Mes stylos étaient à l’extérieur de la voiture et mon blouson était suspendu au pot d’échappement ! Cette fois au moins, on va pouvoir tout mettre dedans. Ce sera plus confortable. Le problème, c’est que comme à son habitude, Stephan n’aura pas essayé la voiture par peur de l’endommager avant le départ. On est totalement différents de ce point de vue. Ma véritable motivation à ce retour sur le Dakar Classic, c’est mon amitié envers Mathieu Baumel. Je tenais absolument à être présent sur le bivouac pour son retour. Il va réaliser quelque chose d’incroyable. Je voulais être là lorsque l’on va l’acclamer. Être là-bas avec lui, c’est important. »