N°419 Auto ORHES RACING

Olivier Pernaut

(fra) Né le 09/07/1981 1.81m / 74kg

Loisirs

Sports Automobiles

Sponsors

Mily SOFA / Motul / Score / Matimmo Beaune / Feu Vert Beaune / Optic 2000

Dakar

Participations

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Victoires d'étapes

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Podiums

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Autres courses

« Il va falloir se remettre dans le bain très vite »

En bref

O.P. 
  • Après 20 ans de compétition en GT, Fun Cup, Trophée Andros et autres disciplines, Olivier Pernaut a découvert le Dakar en 2025, qu’il a terminé 70e au général, 13e en SSV, décrochant la médaille de finisher.
  • Il a partagé neuf saisons du Trophée Andros avec son père, Jean-Pierre, figure emblématique du petit écran au journal télévisé de TF1, ce qui a renforcé sa passion pour le sport auto.
  • Avec son ami et navigateur Benjamin Rivière, il a continué à courir sur circuit en 2025 mais sans aucune course de rallye-raid, ce qui rend la préparation 2026 encore plus délicate.
  • L’équipage a longuement travaillé sur la voiture : ergonomie, organisation, rangement, étanchéité, visibilité, possibilité de rouler sans pare-brise. Toute la gestion technique a été revue après les galères de l’an dernier.
  • Toujours soutenu par le team BTR de Stéphane Brunet, Pernaut espère qu’à terme ORHES Racing puisse engager plusieurs véhicules au Dakar, porté par l’intérêt croissant de pilotes de circuit qui suivent leur aventure.

B.R. : 
  • Ami proche d’Olivier Pernaut depuis 20 ans, il s’associe avec lui pour cette deuxième expérience au Dakar, partageant le volant et la navigation.
  • Deux stages au Maroc en 2024 leur ont permis de se familiariser avec la navigation et les conditions du rallye-raid.
  •  Après avoir terminé le Dakar 2025, ils repartent en 2026 sans aucun roulage en rallye-raid pendant l’année, faute de disponibilité. Benjamin Rivière avoue en rire mais reconnaît qu’il faudra « se remettre dans le bain très vite ».
  •  Sans pression sportive, il voit ce Dakar comme une aventure humaine, l’occasion de partager trois semaines intenses avec son ami tout en aidant à faire connaître ORHES Racing, dont l’objectif est de proposer des volants pour les années futures.

Ambition

O.P : « Notre premier Dakar a été une révélation. Avec Benjamin, on découvrait tout, absolument tout, et malgré ça on a réussi une course pleine : 2e rookie, 13e en SSV, 70e au général, et surtout cette médaille de finisher qu’on voulait tant. On est allés au bout ensemble, en partageant le volant en fonction des terrains, et on a même fait partie du petit groupe qui a pu disputer la deuxième moitié d’une spéciale écourtée à cause du brouillard. Pour une première, c’était énorme et ça nous a donné envie de revenir. Mais on reste lucides : ce n’est que notre deuxième rallye-raid de notre vie. On n’a pas roulé une seule fois en rallye-raid cette année, on a continué à courir sur circuit comme d’habitude, et on sait que le Dakar ne pardonne pas. Il va falloir se remettre dans le bain très vite avec les trois jours d’essais et le prologue. On a compensé le manque de roulage en travaillant énormément sur la voiture. Cette année, on a tout revu : étanchéité, emplacement du matériel, lisibilité à bord, possibilité de rouler sans pare-brise selon les conditions, protocole en cas de crevaison. On a investi beaucoup de temps dans ces détails-là, qui font la différence pour un équipage amateur. Notre objectif reste simple : rallier l’arrivée une deuxième fois, continuer à apprendre, et construire sur la durée le projet ORHES Racing. On espère qu’un jour, d’autres pilotes de notre réseau feront le pas et qu’on pourra engager plusieurs buggies avec eux. Le Dakar nous a marqués, et on veut que cette aventure serve à ouvrir la porte à d’autres. »

B.R : « Le Dakar 2025, on l’a vécu comme un défi d’amateurs qui ne savaient pas vraiment où ils mettaient les pieds. On voulait finir, et on a fini : objectif atteint, point final. On est descendus de la voiture, fiers comme jamais, et on a immédiatement décidé de revenir. Mais soyons honnêtes : on repart en 2026 sans un seul kilomètre de rallye-raid depuis l’arrivée du dernier Dakar. Pas d’entraînement, pas de navigation, pas de roulage, rien. Entre le boulot, les entreprises, les calendriers… impossible de trouver un créneau. Mais ça ne m’inquiète pas. On n’y va pas pour gagner, on n’a ni les moyens, ni l’expérience, ni la prétention pour ça. On y va pour revivre trois semaines de plaisir, de galères et de rires avec Olivier. Dans l’habitacle, ça fonctionne parce qu’on est amis depuis vingt ans et qu’on sait comment l’autre réagit. L’an dernier, il y a juste eu un moment où il m’a dit de la fermer parce que je voulais tout faire : copilote, pilote, manager… j’ai compris la leçon (rires). C’est un équipage, pas un one-man-show. On va encore partager le volant. Le sable, c’est pour moi, parce que Olivier n’aime pas ça et c’est lui qui nous a envoyés sur le toit l’an dernier ! On en rigole maintenant, mais c’est devenu un running gag entre nous. Le reste du temps, on s’adapte en fonction du terrain. L’important, c’est qu’il n’y a aucune tension. On veut juste ramener la voiture au bout en gérant intelligemment. Et puis il y a le projet derrière tout ça : mettre ORHES Racing sur la carte, permettre à Olivier de proposer des volants Dakar et d’embarquer d’autres pilotes dans l’aventure. Si jamais il n’y a pas de troisième Dakar pour nous, ce serait presque bon signe : cela voudrait dire que le projet aura marché, que d’autres prendront le relais, et que nous, on aura fait notre job. ».

Véhicule

ORHES RACING

BRP CAN-AM MAVERICK R
ORHES RACING

  • BRP CAN-AM
  • MAVERICK R
  • ROTAX 1000 Turbo
  • VAISON SPORT
  • 240
  • 1009
  • 380
  • 125
  • ORHES Racing & BTR
  • ORHES Racing & BTR
  • T4 SSV de série modifié

Classement 2026

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