« Sur le Dakar, il peut se passer dix trucs par jour »

En camion, il en connaît un rayon ! Thomas Robineau a fait du pilotage de poids lourds sa vie et sa passion. Mécanicien-carrossier dans la Sarthe où il a grandi, il a rapidement pris le virus de son père qui avait l’habitude de participer à des courses sur asphalte. Thomas s’y est mis aussi, non sans talent : à trois reprises, il a été sacré champion de France sur piste, entre 2014 et 2016. Le Sarthois écumait les circuits à travers l’Hexagone, mobilisé quasiment tous les quinze jours pour des courses. Mais en début d’année 2015, il a quitté l’asphalte pour le sable du Dakar. C’est un ami, habitué de l’épreuve, qui lui a conseillé de tenter sa chance. Depuis, Thomas s’est fait une place dans la caravane. Ravi de l’esprit de découverte qui règne et de la belle camaraderie entre les équipages « camion », il apprécie le travail d’assistance qui lui est confié. Cette année, il accompagnera les voitures de Toyota Auto Body avec Sylvain Laliche, particulièrement expérimenté, et Jérémie Gimbre. Les trois hommes étant mécaniciens, nul doute que leurs clients sont entre de bonnes mains !

T. R. : « Le Dakar, c’est une affaire de challenge. J’aime beaucoup l’idée qu’on se lève le matin et qu’à chaque mètre, c’est une découverte. En tant que camion d’assistance pour Toyota Auto Body, notre but sur cette course est d’être toujours présent et d’accompagner au mieux les deux voitures de nos clients. Je n’ai certainement pas autant d’expérience que les plus anciens, mais avec cinq Dakar au compteur, j’ai déjà vécu pas mal de situations différentes, donc ça aide ! »

S.L : « Le Dakar 2023 a été compliqué, et on a été prévenus que celui-ci ne serait pas non plus facile ! Mais c’est la course, et sur le Dakar il peut se passer dix trucs par jour. Je n’ai jamais roulé avec Thomas et j’ai hâte d’y être. Comme tout Dakar, ça va être long et dur, mais je suis optimiste et certain que ça va bien se passer. Notre premier objectif est que les voitures de nos clients finissent la course. Si on peut faire de même, c’est la cerise sur le gâteau, mais notre rôle est d’être prêts à nous sacrifier pour eux. »