« Emmener les deux équipages au bout »
Crew facts
R.B.
- Mécano de formation, Jean-Claude Basso ouvre son premier garage en région parisienne avant de se spécialiser dans une marque et pas n'importe laquelle : BMW. Haut comme trois pommes, le petit Ronald idolâtre alors son père pendant de nombreuses années : "Il a toujours été un exemple pour moi. Il m'a transmis cette passion des sports mécaniques. On a eu de la chance de partager plein de choses."
- À l'époque, la plupart des directeurs de concessions Béhème foncent dans la course auto. C'est l'ADN de la marque allemande. Ni une, ni deux, Jean-Claude se lance à son tour et suit en parallèle la progression du fiston, sur piste puis en rallye-raid, au Maroc notamment.
- En 2009, Basso père et fils décident de plonger la tête la première dans l'aventure du Dakar. Si Jean-Claude ne souhaite pas renouveler l'expérience (malgré une présence ensemble dans le cockpit en 2010 avec le fiston au volant pour une 37e place finale), Ronald, lui, persévère, jusqu’à devenir un familier du bivouac, présent cette année pour la 13e fois pour presque autant de variantes dans la catégorie autos. Et, cette année, 8 équipages sont présents dans la catégorie Stock, bien plus qu'auparavant.
- Quintuple champion de France en Super Tourisme, Ronald Basso, dont l'idole est Stéphane Perterhansel, a aussi été sacré vice-champion de France GT4 sur une Aston Martin en 2023. Aujourd'hui, il va précisément être confronté à son modèle pour tenter de reconquérir le titre en Production qu’il avait conquis en 2023. « Monsieur Dakar » a en effet accepté le pari du constructeur Defender de s’engager officiellement dans un programme ambitieux de relance.
- Amoureux du désert, Ronald Basso a une fille prénommée... Dune !
Ambition
« Le but cette année est d'aller chercher la victoire dans la catégorie avec comme objectif majeur d'emmener les deux équipages au bout malgré un nombre plus important de voitures qu'auparavant (8 au total avec les Defender, NDLR), Notre équipe est professionnelle, on a l’usine derrière et c’est donc très confortable. Devant mon poste, tout gamin, je me disais "je veux être sur le Dakar". »
