« Mentalement, je suis plutôt béton »
معلومات عن الطاقم
C.J.
- C’est à la sueur de son front que Christopher a construit sa vie de motard. Originaire d’une famille modeste, avec trois frères à la maison, il a dû attendre ses premiers salaires pour s’offrir sa première moto : une Honda 125 CR de 1992, achetée à 15 ans grâce à son travail d’apprenti-paysagiste. Il s’est tourné vers l’enduro à 18 ans, s’alignant ensuite sur de prestigieuses courses comme l’Enduropale du Touquet et l’Erzberg Rodeo.
- La vie n’a pas fait de cadeau au Mulhousien. Il a dû surmonter des épreuves difficiles, dont la perte de plusieurs proches étant encore relativement jeune. Il s’est forgé un mental d’acier qui fait aujourd’hui sa force, dans la vie comme en rallye-raid.
- Son premier Rallye du Maroc, en 2019, a failli s’arrêter avant même le départ en raison d’une panne. Tenace et bricoleur, Christopher s’est retroussé les manches pour trouver une solution. Il est ensuite allé au bout d’un autre Maroc (2023), un bp Ultimate Rally Raid Portugal (2024) et un Carta Rallye (2025). Des courses sur lesquelles il a gagné en expérience et mérité le tant convoité ticket pour le Dakar.
- Dans le bivouac, ses copains de chez Nomade Racing le surnomment « Toby d’Alsace ». Une référence à son style de pilotage qui leur rappelle celui de Toby Price, vainqueur des Dakar 2016 et 2019. Une fierté pour ce spécialiste en manutention et transports lourds : il est un grand fan de l’Australien, qu’il a rencontré lors du Rallye du Maroc 2023.
طموح
C.J. : « J’ai toujours rêvé du Dakar. Gamin, j’étais tout le temps dehors à jouer et faire des trucs, été comme hiver… sauf pendant les 15 jours du Dakar. C’est la seule chose qui me faisait regarder la télé ! C’est une aventure incroyable, encore plus à l’époque. Je suis parti de rien et si, il y a 15 ans, on m’avait demandé si je pourrais un jour faire le Dakar, j’aurais rigolé. J’ai beaucoup travaillé, j’ai réussi à m’inscrire et j’en suis fier. Entre mes différents jobs, ma vie de famille et la préparation du Dakar, je n’ai pas eu une minute à moi. En rajoutant le fait que ce soit mon premier… Tout mis bout à bout, j’ai préféré partir avec une assistance. Mais si je le refais un jour, pourquoi pas tester la course en Original by Motul ? Je ne viens pas pour chercher un classement, sinon la ligne d’arrivée. Je veux rester table, ne pas tomber, rouler intelligemment, ne pas me perdre… Mentalement, je suis plutôt béton. Rentrer la nuit et galérer ne me fait pas trop peur. Ce que je veux, c’est le finir et revenir entier. »