Le format de la course

Le Dakar est un rallye-raid. Il est composé d’une étape par jour comprenant au moins une « spéciale » (de plusieurs centaines de kilomètres), sur piste ou en hors-piste. La distance totale parcourue atteint plusieurs milliers de kilomètres. L’événement se déroule sur une période allant de dix à quinze jours (contre deux à trois jours pour les rallyes tout-terrain).

Le classement de l’étape est établi en additionnant le temps réalisé lors de la spéciale ainsi que les éventuelles pénalités sportives. Le classement général est établi en additionnant les temps réalisés sur les différentes étapes.

Les courses reposent sur un principe de navigation à l’aide d’un roadbook électronique fourni en amont par les organisateurs. Chaque jour, le code permettant d'accéder au roadbook quotidien est communiqué quelques minutes seulement avant le début de l’épreuve, ce qui garantit le secret du parcours jusqu’à sa remise à l’équipage.

L’ordre de départ des courses sera établi sur la base du temps réalisé dans le Secteur Sélectif de la veille, majoré des Pénalités Sportives (vitesse en liaison, Way Points manquants) obtenues durant l’Etape.

En cas d’ex æquo, ils se feront dans l’ordre des numéros de course.

 

L’inscription

Toute personne physique, de toute nationalité, de plus de 18 ans, et titulaire d’une licence Internationale FIA/FIM Rallye Tout Terrain peut faire une demande d’inscription au Rallye Dakar.

Les pilotes devront également avoir participé à une épreuve du championnat du monde FIA/FIM et/ou à tout autre événement inscrit au calendrier FIA/FIM ou à leur calendrier national.

L’organisateur se réserve néanmoins le droit de refuser tout engagement d’un pilote ne pouvant faire valoir un minimum d’expérience récente de la pratique moto en compétition, ou des capacités physiques nécessaires pour effectuer un Dakar.

L’étape-marathon se déroule sans aucun véhicule d’assistance et sans aucun membre de Team/Assistance ; toute assistance extérieure est également interdite.

Seuls les compétiteurs seront autorisés à intervenir sur leurs véhicules ; l’assistance entre pilotes encore en course est également autorisée.

En 2024 le Dakar introduit le concept d’étape 48h chrono : une étape marathon chronométrée sur deux jours, au cours de laquelle les concurrents doivent impérativement s’arrêter à 16h dans l’un des bivouacs isolés prévus, sans bénéficier d’aucune assistance extérieure, avant de repartir le lendemain à 7h en totale autonomie.

Pour l’édition 2026 le Dakar introduit l’étape Bivouac Refuge, un mélange entre le 48h chrono et l’étape marathon. Les règles de l’étape marathon s’appliquent, et les concurrents s’arrêteront dans des bivouac refuge pour passer la nuit. Des bivouacs sans aucune infrastructure au milieu du désert. L’organisation fournira uniquement un matelas, un duvet, une tente, et une ration pour le diner et le petit déjeuner.

Les camions T5.2 pourront sans aucun problème rejoindre par la piste le bivouac pour porter assistance aux concurrents qui pourront travailler sans limite de temps.

Chaque journée donnera lieu à un classement servant de base à un ordre de départ « classique ». En revanche, lorsque les autos partiront sans les motos devant, la règle du prologue s’appliquera : les pilotes choisiront leur position de départ selon leur classement du jour, afin de récompenser les vainqueurs d’étape et de préserver l’esprit sportif.

 Les Concurrents (hors liste Pilotes Elites et Prioritaires) qui connaîtront un abandon prématuré pourront réintégrer la course et intégreront un classement parallèle. Les concurrents disposent d’un maximum de x2 jokers. Ces véhicules auront une plaque Dakar Experience et ne seront jamais autorisés à prendre le départ dans les 25 premiers d’une spéciale, ni à monter sur le podium du Dakar.

 Tout non-respect des textes du règlement dont les pénalités ne sont pas mentionnées fera l'objet d'un rapport au Directeur de Course et le Jury International jugera de la pénalité à infliger. Des pénalités sportives sont appliquées aux temps des Secteurs Sélectifs et les autres pénalités en temps sont appliquées au Classement Général.

  • Compétition : non-conformité administrative ou technique du véhicule, équipement sécuritaire défectueux, waypoint manqué…
  • Sécurité routière : non-respect du code de la route

Les pénalités peuvent être sportives (pénalités horaires, disqualification) ou financières.

Liaison bivouac-DSS

Les véhicules quittent le bivouac par un itinéraire généralement routier (dit liaison) pour rejoindre le site de départ de la spéciale, où les premières motos s’élancent au lever du soleil.

Départ du secteur sélectif (DSS)

C’est ici que le chronomètre est déclenché, les départs étant généralement donnés dans l’ordre du classement de la spéciale de la veille. Le manquement de l’heure de départ donne lieu à des pénalités définies dans le règlement de l’épreuve.

Contrôle de passage (CP)

Des temps intermédiaires sont enregistrés sur plusieurs points de l’itinéraire de la spéciale. Le carnet de chaque véhicule est alors pointé par un commissaire de course.

Arrivée du secteur sélectif (ASS)

Le classement du jour est établi à partir des temps réalisés à l’ASS, sous réserve de modifications en cas de pénalités ultérieures, notamment si l’analyse du GPS met en évidence le contournement ou l’omission d’un ou plusieurs waypoints.

Liaison ASS-bivouac

Si la partie chronométrée est achevée, la journée n’est pas totalement terminée à l’ASS, qui peut parfois être distante de plusieurs centaines de kilomètres du bivouac. Les pilotes et équipages disposent d’un temps imparti pour rejoindre le bivouac, toujours dans le respect des réglementations de vitesse en vigueur dans le pays.

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