N°74 Moto MÔLEAGRIFOREST / COMAS MOTOS
pilote
+

MICHAEL JACOBI

(fra) 1.81m / 75kg

Loisirs

moto, rallye, sport en montagne

Sponsors

VTA, Comas Moto, 74 Le département, SARL Tissot, Aravis précision, Berlioz soudage, Bliz Lunettes, Decoralpeint, HRcreationWeb, Favre Felix Construction, LPMX Suspension, Maulet TP, Groupe Rodet Automobile, SuperU Bonnes, Busato Chossade MotoNeige, Motul300V, Boulangerie Places Fillinge, TP Alpin, TrocAuto, Auto Ecole Vindret, Palfinger Cuttaz Palforet, Free Glisse, Annecienne de Taxi&Transport, Ville de Bonneville, Alpes ProForet, Duperrier TP, Sablage des Savoies, 321 Perform, la Haute Bise, Garage de Loex, Moto Club de Chaumont, Boxing Club de Bonneville, Le Voltigeur, Roncoronni TP, Leatt

2023 : 60e

2022 : Rallye du Maroc (21e en Rally2)
2021 : Fenix Rallye Tunisie (2e)
2021 : Rallye du Maroc (Abandon)

Interview

« Au sommet du Mont Blanc en one shot »

Il suffit d’entendre Michael pour comprendre qu’il fait partie de ceux qui ne lâchent rien et qui ne rechignent jamais devant l’effort. Son quotidien professionnel le prouve : chauffeur grumier durant de nombreuses années, il transportait des bois abattus en montagne jusqu’aux entreprises qui les exploitent. Une profession où il faut s’adapter aux imprévus, faire preuve de sang-froid et veiller en permanence à limiter les risques, si nombreux au volant d’un camion qui peut peser jusqu’à 80 tonnes. Michael n’est pas du genre à rechigner à la tâche. En parallèle, il y a la moto, les courses de cross, les participations à l’Enduropale du Touquet et ce rêve du Dakar qui se fait chaque fois plus présent. C’est son mentor, Etienne Vulliet (qui y a participé en Afrique et en Amérique Latine) qui lui partage ses souvenirs et le conseille pour progresser sans relâche. Pourtant, tout aurait pu s’arrêter en 2017. En pleine course de motocross, Michael est victime d’un grave accident, sa nuque se brise. Il a fallu des mois de rééducation, une longue phase de soin et un mental d’acier pour se reconstruire, pouvoir à nouveau remonter sur une moto et se remettre à rêver. À l’issue d’efforts incroyables, Michael parvient à retrouver les joies du deux-roues motorisé puis à reprendre la compétition. Il reprend même le chemin des rallyes, au Maroc et en Tunisie. Puis, le Haut-Savoyard s’ouvre les portes du Dakar. Etienne, l’ex-finisher du Dakar, était présent au bivouac pour épauler Michael qui portait le n°74, celui qu’arborait Etienne lors de ses précédents Dakar, celui du département de Haute-Savoie. Mais dès la deuxième étape, le rêve a viré au cauchemar sur une chute. Pas le genre à jeter l’éponge, Michael a serré les dents jusqu’à l’arrivée où il a décroché une 60e place finale plus que méritante dans ces conditions. Ce statut de finisher l’autorise à réaliser son rêve de toujours : participer au Dakar en catégorie Original by Motul, celle des motards sans assistance. Pour se préparer physiquement et mentalement, avec Etienne évidemment, il est monté et redescendu en courant au sommet du Mont Blanc en une seule journée ! Pour se dégager du temps pour sa préparation, Michael est devenu son propre patron à son retour du Dakar. Il est désormais exploitant forestier et portera les couleurs de son entreprise. Il a depuis découvert que cela ne lui avait pas allégé son agenda, au contraire ! Et comme si cela ne suffisait pas, Michael exploite aussi désormais un terrain de motocross au pied du toit de la France, à Magland exactement. Grâce à son savoir-faire en maniement des engins de terrassement et à son coup de guidon en motocross, il trace et entretien la piste. De quoi arrondir les fins de mois pour mettre de côté pour le Dakar mais aussi de quoi s’entraîner sur sa propre piste pour être prêt pour le 5 janvier.


M.J. : « Lors de mon accident, en 2017, il n’y avait plus que mes yeux qui bougeaient. Au début, tu te dis que tu vas tout arrêter. Et puis tu te raccroches à tes bons souvenirs, à tes rêves aussi, et tu te remets à te battre en travaillant deux fois plus que les autres. La perspective du Dakar m’a aidé à me reconstruire. Mais il a fallu du temps, arriver à passer cette phase de rééducation pour aller de l’avant. J’ai travaillé d’arrache-pied. Mais j’ai fait presque l’intégralité de mon premier Dakar avec une épaule cassée. J’ai terminé en serrant les dents, chaque kilomètre. J’ai toujours voulu le faire en malles moto mais je ne pouvais pas le faire pour ma première participation. Je n’ai pas participé à un rallye depuis le Dakar puisque je n’en avais pas besoin pour être sélectionné. J’ai axé toute ma préparation sur le physique, sur la moto je suis au top. Avec Etienne, on est monté au sommet du Mont Blanc en one shot, en une journée quand les marcheurs mettent quatre jours. Cette année, ce sera mon dernier Dakar. »

Véhicule

MÔLEAGRIFOREST / COMAS MOTOS

GASGAS 450 RALLY REPLICA
COMAS MOTO VTA

  • GASGAS
  • 450 RALLY REPLICA
  • Comas Moto Mole Agri Forest
  • Original by Motul
  • Rally 2

Classement 2024

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives