« Être la petite pièce du puzzle qui fera gagner l’équipe »

Cette année encore, Dave Berghmans et ses équipiers prendront le départ du Dakar avec pour seule mission de porter assistance aux véhicules des équipes Overdrive et Toyota. À 47 ans, cet entrepreneur belge qui opère sa propre société de remorquage possède une solide expérience du rallye-raid. Des pistes africaines de l’Africa Eco Race aux dunes du Pérou, il a déjà posé les roues de son Iveco Trakker aux quatre coins du monde après avoir également exercé le rôle de mécanicien sur ces mêmes épreuves. Il n’a manqué aucune des quatre éditions déjà disputées en Arabie Saoudite. Membre le plus expérimenté de la cabine, avec plus de dix Dakar au compteur depuis son premier en 2007, Sam Koopmann officiera en tant que co-pilote. Compatriote et fidèle lieutenant de Dave, Bob Geens sera lui à nouveau de la partie en tant que mécanicien.

D.B. : « On sert une équipe de pointe et on est très heureux d’avoir cette opportunité. On espère être la petite pièce du puzzle qui fera gagner le team. C’est un plaisir pour moi et je suis vraiment heureux de pouvoir faire le Dakar dans cette configuration. J’aime être au volant du camion, c’est l’aventure et à la fin de la journée, je suis content si on a pu aider des gens à traverser le désert. L’important n’est pas notre résultat : notre travail est d’aider les voitures à rallier l’arrivée. Le Dakar 2023 a été magnifique, même si le parcours a été vraiment dur à certains moments. On était parmi les quelques camions à avoir atteint le bivouac de l’étape-marathon et c’est une belle réussite. »


S.K. : « Ça va être un Dakar costaud. Comme l’indique le nom ‘rallye-raid’, ça va être raide ! C’est ma troisième année dans le camion d’assistance rapide, on est une équipe qui tourne bien. Forcément, il y a toujours une pression car tu veux toujours faire au mieux pour l’équipage. On se donne toujours à fond, on n’est pas des Superman mais on fait ce qu’on peut ! Il faut toujours que la voiture revienne au bivouac, c’est notre plus grosse mission. On appréhende un peu cette étape de 48 heures, on va voir ce que ça va donner. Je pense que ça va être compliqué pour nous, mais on va essayer d’établir une bonne stratégie. »