« Une histoire de longues journées… ou plutôt de courtes nuits ! »
EN BREF…
D.M.
- À la tête d’une société spécialisée dans le retraitement de déchets en Belgique, Didier Monseu est aussi un fervent collectionneur de camions. Amoureux du continent africain, il y a disputé cinq Dakar entre 2002 et 2007, avant de tourner la page quand le rallye a déménagé en Amérique du Sud.
- Quatorze ans plus tard, la création du Dakar Classic lui a donné l’envie de replonger. Il a alors ressorti du garage son vieux Man à huit roues de 1996 pour assurer l’assistance rapide de l’équipe Racing Wings. La passion pour le désert y a été revitalisée, et on l’a retrouvé à nouveau au départ en T5 l’année suivante.
- À 65 ans, le Belge embarque pour son neuvième Dakar avec une grande mission à accomplir : assurer l’assistance rapide de l’équipe Dacia, l’une des structures de pointe de la course. Il volera donc au secours de pilotes du calibre de Nasser Al Attiyah, Sébastien Loeb et Cristina Gutiérrez. Rien que ça !
C.G.
- Charly fait partie de la génération de jeunes adultes qui allaient voir le Dakar s’élancer depuis Paris dans les années 80. Inspiré par ses héros, il est définitivement tombé amoureux du rallye-raid lors d’une expédition en 1986. Le 1er janvier 1987, il partait pour son premier Dakar à moto.
- Deux roues, autos, SSV, camions : le Belge a connu toutes les modalités du Dakar, et assumé les rôles de pilote et de navigateur. À son palmarès figure une victoire chez les camions en 2007, aux côtés de Hans Stacey. Il s’aligne en 2025 pour la 36e fois de sa carrière. Peu de personnes peuvent se vanter d’une aussi grande expérience !
- Le Dakar est sa seule course de l’année en tant que compétiteur. Mais Charly est aussi dans l’organisation du Morocco Desert Challenge, où il a plusieurs casquettes. Il s’occupe notamment de reconnaître le parcours et de valider le road book.
AMBITION 2025
D.M. : « Je me suis pris de passion pour les 4x4, et plus particulièrement pour les camions, étant tout jeune. J’ai découvert l’Afrique en vendant des voitures au Mali, au Niger et au Sénégal. J’ai fini par acheter un camion à 8 roues et participer à mon premier Dakar en 2001. C’est avec ce même camion que j’ai découvert la version saoudienne de la course en 2021. Je suis un amoureux de l’Afrique et du désert, et tout le monde fait de la moto dans la famille. Mais en raison du côté trop exigeant, faire la course en camion était une évidence pour moi. »
C.G. : « Il fut un temps où faire le Dakar était un rêve. C’est devenu une passion, puis un virus dont je n’arrive pas à me défaire… et dont je ne cherche pas à me défaire non plus ! Je suis allé voir le prologue de l’édition 1986 à Cergy-Pontoise et je me suis dit : ‘ce sont des aventuriers des temps modernes, je veux faire ça !’ La même année, j’ai fait un petit raid en Afrique, et je n’ai jamais pu arrêter depuis. À mon premier Dakar, en 1987, je roulais avec une boussole autour du cou. C’était l’aventure ! Ça l’est encore aujourd’hui, mais plus de la même manière. C’est devenu un sport de haut niveau. J’ai essayé d’être team-manager sur le Classic, mais être sur place et voir toute l’action se dérouler sans toi, c’est dur. La passion est toujours là et ça va être difficile de m’en passer ! Faire le Dakar en camion est une aventure humaine bien plus grande que quand tu es seul, car là on est trois dans la cabine. On se connaît et ça se passe très bien entre nous. Comme toujours, ce Dakar va être une histoire de longues journées… ou plutôt de courtes nuits ! »