THIERRY VALTAT
(fra) 1.75m / 85kgAficiones
Voyages, sports mécaniques
Première participation
« Jamais trop tard pour bien faire »
Thierry et Guillaume sont des conscrits. Nés à trois mois d’intervalle en 1957, ils ne se sont pourtant pas connus à l’occasion du service national la même année, comme le veut la formule consacrée. Car eux ont fait le choix d’embrasser la carrière. Après de beaux parcours dans les armées, c’est Thierry qui a décroché son téléphone pour proposer à Guillaume, installé depuis quatre ans à Agen, de partir sur le Dakar Classic avec lui. Pilote de chasse et pilote d’essai durant sa carrière qu’il poursuit en qualité de consultant, Guillaume fait une ou deux piges par an sur asphalte au guidon d’une de ses motos ou les mains sur le cerceau d’une voiture de compétition. Des expériences de la course qui restent mesurées. Et c’est volontairement qu’il ne souhaite pas se faire dévorer par ses passions, lui qui s’est adonné à celle de son métier ultra prenant de pilote de chasse durant 35 ans de carrière. Mais Guillaume ne refuse pas pour autant une nouvelle aventure et aime « essayer ». C’est ainsi que l’équipage est parti se tester sur le Baby Boomer au Maroc au printemps 2023, au volant du Toyota de la Compagnie Saharienne qui sera leur véhicule d’intervention sur le Classic. De quoi se fixer des objectifs de régularité sur certains tronçons de ce rallye-raid au road book afin de se familiariser avec l’exercice. L’option du partage de volant est la stratégie de départ, mais c’est Thierry, plus expérimenté, qui sera prioritaire sur les portions les plus techniques en janvier. Si sa carrière militaire n’a pas été aussi longue et étoilée que celle de Guillaume, faisant le choix du retour dans le civil dans la grande distribution, son expérience du tout-terrain à moto est opérationnelle. En enduro et en trail, Thierry a réalisé de grandes traversées, le plus souvent en solitaire, un mode raid qu’il affectionne. En Afrique de l’Ouest, Madagascar, Nouvelle Zélande, Australie, Chili, Argentine… mais jamais en compétition. Le Dakar, il aurait aimé le faire à moto, mais c’est finalement la Compagnie Saharienne, un préparateur de 4x4 du Périgord qui lui a proposé de le faire sur quatre roues, en Classic. Le Dakar et l’Armée française, c’est une vieille histoire, à laquelle nos engagés ne revendiquent pas de filiation. Mais dans les années 80, à bord de P4 en auto ou d’ALM ACMAT modèle TPK en camion, l’armée s’était engagée, décrochant même la victoire chez les camions en 1981 avec l’équipage Villette-Gabrelle-Voilereau.
T.V. : « On est parti s’entraîner quelques jours avec le véhicule et la Compagnie Saharienne au Maroc, à Merzouga, mon bac à sable préféré, surtout à moto. J’ai fait pas mal de déserts, tous sont différents. J’ai fait le pari d’aller dans celui d’Arabie Saoudite que je ne connais pas car j’ai deux déserts qui me faisaient envie : l’Arabie et la Libye. Je n’ai fait aucun rallye-raid, et ce sera ma première expérience en collectivité dans le désert. J’ai souvent préféré les traversées en solitaire avec l’esprit d’aventure qui consiste à se fixer d’arriver à un terme. Le Dakar, ce sera différent, c’est un mythe que l’on va assouvir tardivement, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Guillaume est le parrain de mon fils ainé, on s’est connu il y a une quarantaine d’année avec son frère, et lui aussi. Mais nos agendas respectifs plutôt engagés ne nous ont pas permis de se voir aussi souvent que souhaité. L’objectif est d’arriver au bout dans les meilleures conditions possibles en se faisant plaisir. L’objectif de la performance n’est pas à l’ordre du jour pour notre première participation. On prend ce Dakar comme un rallye plaisir pour vivre une expérience qui nous a toujours fait rêver. »
G.G. : « Lorsque Thierry m’a partagé son envie de faire le Dakar Classic avec moi, j’ai juste pris le temps de dégager mon emploi du temps pour être sûr d’être disponible. C’est une aventure qui m’intéresse, et lorsque quelque chose m’intéresse, j’essaye. Mon métier de pilote de chasse était quelque chose qui faisait envie, c’est bien pour cela que je l’ai fait. Nombreux sont ceux qui pensaient que c’était trop dur et qui n’essayaient pas. J’ai aussi été pilote d’essai, c’est dans la même veine. Là on se lance dans quelque chose que l’on ne connait pas et qui fait envie. Je n’aurai pas trente-six mille occasions, donc j’essaye. Je pense que je vais souffrir, mais que je vais aussi adorer. On y va avec pour objectif d’être finishers. Et si possible pas avec un résultat trop mauvais, comme de finir sur le podium en partant de la fin ! »
Vehículo
Compagnie Saharienne
TOYOTA HZJ 78
COMPAGNIE SAHARIENNE 2024
- Marca TOYOTA
- Modelo HZJ 78
- Preparador Compagnie Saharienne
- Asistencia Compagnie Saharienne
- Clase Classic Auto (Media Baja) 87-96
Clasificación 2024
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