« Dans l’état d’esprit des années 80 »
En resumen
N.F.
- La passion du sport automobile lui a été transmise par son parrain. Le frère de sa mère, mécanicien chez Mercedes, a réalisé des Dakar en assistance et emmené son filleul au Trocadéro, pour regarder partir les pilotes du Paris-Dakar.
- Bac pro de mécanicien en poche, Nicolas débute la vie active chez Mercedes et Porsche en qualité de mécanicien durant 6 ans. Sur asphalte, il a participé à quelques rallyes régionaux en Normandie.
- Nicolas a transmis à son tour la passion du sport automobile à son fils Lucien, d’abord devant la TV, mais le vrai déclic pour son fils remonte aux sessions d’embarquement des Dakar 2017 et 2018 au port du Havre voisin.Nicolas ne vit pas sans musique, « du classique au hip hop en passant par… tout ». Des haut-parleurs sont disposés dans chaque pièce de sa maison et une enceinte nomade dans la Lada est prévue, tout comme la diffusion bluetooth dans les casques du duo père-fils.
Ambición
N.F. : « On s’est toujours dit avec Lucien que l’on ferait le Dakar ensemble. En 2024, on le regardait à la télévision. Lucien venait de terminer ses études dans le tourisme et on s’est dit que c’était le bon moment. On s’est levé du canapé et on est allé à Rétromobile à Paris. On a rencontré David Seyries et son équipe. C’est lui qui nous a recommandé de suivre la voie économique de Romain Gabowski qui participait au Dakar Classic avec une Lada Niva. On a rencontré l’homme derrière Tout le Niva qui a décidé de nous accompagner dans notre démarche. Tout n’a été qu’une suite de rencontres et de partages d’enthousiasme. Normandy Rétro Prestige, le plus gros loueur français de véhicules historiques pour le cinéma, nous a accueilli dans son atelier. Un de ses mécaniciens, qui est devenu notre ami, nous a aidé et c’est lui qui sera en charge de l’entretien de la voiture sur le Dakar. On a tenu au maximum à faire appel à des entreprises normandes ou a minima françaises. Pour raison budgétaire, mais aussi par envie de démontrer qu’il n’était pas nécessaire de faire venir des pièces de loin ou d’aller chercher ailleurs ce que l’on a chez soi. Le but de notre association est de réunir des gens et d’aller au maximum de ce que l’on peut faire ensemble. »
