FRANCOIS ABRIAL
(fra) 1.88m / 89kgAficiones
sports en général, voyages
Sponsors
Annecy Moteur
Première participation
2022 : 3e Rallye d’Autun, 8e ex aequo Monte Carlo
2021 : 3e Rallye du Mont Blanc, 3e Grasse Alpin
2020 : 2e Rallye du Mont Blanc
« Une réplique de la Visa Dakar 1984 de Wambergue »
À 60 ans cette année, François Abrial a passé sa vie à pratiquer une multitude de sports mais ne s’est mis à la régularité automobile que sur le tard. Faute de temps. Responsable d’un grand groupe tricolore pour l’Asie et le Pacifique, il réside à Singapour et depuis quatre ans seulement, lorsque son emploi du temps le lui permet, il s’adonne en France au rallye historique. Il en compte une dizaine au compteur de sa Samba. C’est Cyril Beltrami, motoriste de spécialité mais aussi préparateur à son compte depuis quatre ans à Annecy, qui s’occupe de ses véhicules. Cet usineur de formation, passé par la case Suisse en qualité de chef d’atelier dans l’horlogerie, est tombé dans le chaudron Peugeot-Citroën tout petit. Il grandit entre un père et un oncle engagés en rallye aux volants de 104 ZS et de Samba Groupe B dont il est aujourd’hui l’un des spécialistes par la force des choses. L’histoire de Peugeot-Citroën et du Dakar avec les succès retentissants des 205, 405 et ZX a débuté avec la Visa dans les années 80. En 1982, une Visa Groupe B est lancée sur les circuits Internationaux. Philippe Wambergue fut l’un des trois pilotes officiels de Citroën Compétition. Le patron du sport de la marque aux chevrons imagine alors la Visa sur le Dakar. La marque boude l’idée d’un engagement officiel et ce sont trois Visa deux roues motrices aux couleurs du cuisiniste NEFF et de Total qui ont pris le départ. Les Visa de Lacaze et Billoret sur une base de Visa Chrono et celle de Philippe Wambergue déclinée du Groupe B. Contacté par François Abrial, l’ex pilote-développeur de la marque est devenu parrain du projet, testant sur son circuit les deux exemplaires répliques : « ne touchez à rien, c’est exactement les sensations de 1984 », lâcha-t-il après la séance. À l’époque, Wambergue n’avait pas dépassé Tamanrasset, où il était encore 6e de la course. Lacaze remporta ensuite une spéciale devant les Porsche officielles, pour finir 8e du classement, Billoret 24e. C’est un tribut à cette genèse méconnue de la saga du groupe français que François, son fils Mathieu et leurs copilotes vont rendre cette année en engageant deux Visa. Une sur base Groupe B emmenée par François et Cyril, l’autre sur base Chrono de Matthieu, le fils du premier, et de Thomas, son camarade d’école des Arts et Métiers. Deux Visa en tous points conformes aux deux modèles engagés en 1984.
F.A. : « Les Visa ont marqué le sport automobile. C’est suite à l’expérience Visa que le groupe Peugeot-Citroën est parti avec la 205 Turbo 16 en rallye puis sur le Dakar. La première tentative de Citroën remonte à 1983 avec la CX de Ickx et Brasseur aux couleurs de Texaco. En 1984, Citroën Compétition est derrière l’engagement plus professionnel des Visa, bien que ce ne soit pas officiel. Nous sommes entrés en contact avec Philippe Wambergue qui avait développé et mis au point ces Visa. Il avait lui-même revendu sa voiture il y a cinq ans et nous sommes donc partis de Visa standard d’époque. Il se rappelait exactement des modifications apportées. Comme en historique avec nos 104 ZS, nos Visa seront vraiment de parfaites répliques, à l’autocollant près. Si l’on fait de l’historique, ce n’est pas pour singer des modernes, il faut partir sur de la pièce d’époque. Rien n’est électronique dans nos Visa. Pompe à essence, allumage, tout est mécanique, comme à l’époque afin de se remettre dans les conditions dans lesquelles nos anciens pratiquaient le sport. C’est aussi dans cet esprit-là que nous partons sans assistance, avec seulement deux malles transportées par un camion. L’avantage des Visas, c’est leur légèreté. Leur faible consommation nous permet d’embarquer seulement 90 litres. Seuls sans assistance, sur une formule de course que l’on va découvrir, avec de la navigation au cap qui nous est inconnue et une mécanique qui doit aller au bout, on part raisonnables mais ambitieux. Le propre de la régularité. »
C.B. : « François ne souhaitait pas partir sur un véhicule trop répandu, il a le goût de l’historique. La Visa possède la même base mécanique que la 104 et la Samba que je connais bien. Cela permettait aussi de limiter les coûts. Nous sommes partis sur des Visa 14TRS. L’une est montée comme une Chrono de l’époque avec son kit carrosserie spécifique, l’autre comme une Visa Trophée Groupe B, avec une carrosserie dotée de fibres plus légère encore. Nous avons démarré le projet après la première édition du Dakar Classic. Nous avons pu tester nos véhicules en Espagne sur le rallye tout terrain de Cuenca, sans François qui était retenu par ses obligations professionnelles. Nous nous sommes classés 6e et 12e face à des 4x4 bien plus modernes comme il y en aura sur le Dakar. François a tenu à m’intégrer au projet en me proposant de partir à ses côtés. Nous allons alterner au volant et il sait qu’il pourra compter sur moi qui connait la voiture par cœur en cas de problème technique. »
Vehículo
ABRIAL
CITROEN VISA
ABRIAL
- Marca CITROEN
- Modelo VISA
- Preparador Annecy Moteur
- Asistencia SSP
- Clase Classic Auto (Media Baja) < 86
Clasificación 2023
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