« Tant qu’on ne l’a pas fait, on ne peut pas vraiment savoir ce que c’est »
EN BREF…
- en Alsace, Jérémie est habitué à gravir les sommets. Il a tutoyé ceux des Alpes, avant de s’attaquer aux Pyrénées, après avoir déménagé en Gironde. Il a découvert les montagnes (celles-ci de sable) de l’Empty Quarter en janvier dernier, lors de son premier Dakar. Un défi de plus dans la vie de cet habitué des sensations fortes, pratiquant du parachutisme.
- Formateur moto, il dispose de compétences de gestion et d’orientation particulièrement utiles en rallye-raid. Elles ont contribué au succès de son aventure en 2024 : Jérémie est allé au bout et a fini 7e en catégorie Original by Motul (sans assistance), la modalité la plus difficile du Dakar ! Ses qualités physiques lui ont permis d’être sur la pente ascendante tout au long de la deuxième semaine de compétition.
- Animé par des valeurs d’entraide et de solidarité, Jérémie défend les couleurs de l’association TLD Racing dont il est le fondateur. Ce sont les initiales de Too Lucky Drive, qui signifie « Très chanceux de rouler », ce qu’il considère être. Il souhaite partager sa passion pour le rallye-raid avec un blessé des armées, qu’il ferait venir sur quelques journées pour découvrir la course.
AMBITION 2025
J.G. : « Le Dakar a été une super découverte. On peut s’imaginer tout ce qu’on veut, tant qu’on ne l’a pas fait, on ne peut pas vraiment savoir ce que c’est ! Je ne pensais pas faire un aussi bon résultat, surtout en malle-moto où j’avais un peu d’appréhension. J’ai vraiment apprécié l’esprit malle-moto et je repars pour une nouvelle édition dans la catégorie. Cette fois, j’ai vraiment axé ma préparation physique sur le Dakar. J’aimerais faire mieux qu’en 2024, mais le but principal reste de terminer et remplir chaque jour mes objectifs journaliers : rouler et revenir sans être tombé, surtout en malle-moto où il y a un peu plus de travail. J’ai une recherche de résultats mais je garde toujours en tête que si je fais le Dakar, c’est pour aller au bout, quitte à gérer mon rythme de A à Z. Je fais attention et on me suit, on calcule mes statistiques, mes coefficients… J’analyse beaucoup ! Par exemple, au dernier Rallye du Maroc j’ai été 5 % plus rapide qu’avant. C’est positif. Les chiffres, c’est une manière de se guider et se gérer. C’est ce qui me permet de bien avancer. »