"Je suis en pré-retraite mais super motivé !"
En resumen
J-P.S.
- Avec Jean-Pierre Strugo, ça sent bon les Citroën Visa 1000 Pistes, les Cherokee, les Pajero ou encore les Terrano, des modèles qui rappellent les heures africaines du rallye. Strugo est la mémoire vivante et le doyen du Dakar, présent sur l'épreuve depuis... 1985 ! 32e Dakar en 2026 pour Jipé. De l'arrivée au bord du Lac Rose au désert saoudien en passant par la Mauritanie ou l'Amérique du Sud, Strugo, 79 ans, est un livre ouvert à lui tout seul.
- Le Parisien a connu sa première expérience à bord d’une Visa 1000 pistes, un véhicule de série, tout juste amélioré, à l'époque, pour le Dakar.
- Sur l'édition 1997, au volant d’un Mitsubishi Pajero de série, Jipé rallie Tombouctou avec le sentiment d’avoir effectué une « bonne » spéciale. Mais son épouse Marie, qui lui fait la surprise de débarquer directement de Paris, lui annonce, une fois la ligne d'arrivée franchie : "Vous avez gagné l’étape !" Strugo pense alors que sa femme plaisante mais Gérard Holtz lui confirme de vive voix face caméra. Les trois Mitsu d'usine et les deux Schlesser sont derrière ! Résultat, une 7e place finale à Dakar, soit sa meilleure performance à ce jour.
- Strugo garde aussi un souvenir ému de René Metge, compagnon de route d'une autre époque. Ils étaient d'ailleurs les derniers à courir en jean, tee-shirts et baskets ! Seule différence notable entre les deux hommes, Strugo ne s'allumait pas « une clope pendant les spéciales... » (sic)
- Aujourd'hui, le fidèle pilote MD loue les qualités de Guillaume de Mévius, notamment pour sa 2e place en 2024. Le Belge fait partie de la quinzaine de « fils de » dont Strugo a très bien connu les pères dans le passé.
- Jean-Pierre a conscience d'avoir "la chance à bientôt 80 ans de pouvoir faire le Dakar." Il essaie aussi de ne pas faire d'excès en s'attelant "une fois par semaine à une bonne séance de gym et d'assouplissements." Dans le désert saoudien, Jipé pensera aussi très fort à son épouse Marie sa "plus fidèle accompagnatrice" depuis toutes ces années.
- Enfin, Jean-Pierre Strugo a un avis tranché sur le Dakar d'aujourd'hui. « Pour les amateurs, c'est exactement comme s'ils pouvaient faire un GP de F1 aux côtés de Verstappen ou Hamilton. »
K.M.
- Le Dakar a toujours fait partie de la vie de Kevin. Voilà une lignée de spécialistes de sport automobile bien connue des amoureux de rallye-raid... Cela débute pour Kevin à travers les yeux d'Antoine, le paternel. Il grandit ensuite au milieu du karting, de la moto, des sports extrêmes et de cette passion de l’aventure qui rythme le quotidien des Morel. Le Dakar, c’est bien plus qu’une course pour Kevin, c’est un rêve de gamin, une tradition familiale… une religion !
- Cette année, Kevin, 37 ans pendant l’épreuve, prend le départ de son deuxième Dakar. Oui, seulement le deuxième. Son père en sera, lui, à son... 38e ! Sa mère sera encore présente en assistance, son frère Alan a été le plus jeune pilote à prendre le départ de l’histoire de la course et son petit frère Joan est aujourd’hui team principal de MD Rallye Sport. Alors oui, il était temps pour Kevin de retrouver sa place. Dix ans après une première participation en 2015 soldée par un abandon en camion, le voilà de retour, cette fois dans le costume de copilote, à bord d’un Optimus Evo 5 qu'il a vu grandir dans l’atelier familial.
- Pour la petite histoire, le nom « Optimus » vient de Kevin et de ses frères. Ils l'ont trouvé en 2010 en référence au film Transformers. Pour eux, le nom collait parfaitement au buggy créé par le paternel. Aujourd’hui, rouler à son bord, c’est boucler la boucle.
- Son souvenir le plus marquant remonte à ses 12 ans. Il fêtait son anniversaire lorsqu'il retrouvait son père à l’arrivée à Dakar, sur les rives du lac Rose. Il se souvient comme si c'était hier de cette immense fierté ressentie.
- Kevin est resté très proche de son père, qui lui a inculqué une éducation basée à la fois sur les valeurs du sport et de l'entrepreneuriat. Travailler ensemble a forgé leur complicité. Il a évidemment hérité des gènes de mécanicien et de pilote d'Antoine. Toutes les motos qu'il a pu développer à travers la marque Morex sont passées sous les yeux du patriarche. Et chaque Optimus construit à l’atelier depuis 15 ans a été façonné avec passion, par les mains d'Antoine comme par celles du fiston. Dès son plus jeune âge, Kevin était le préposé pour coller sponsors et autres numéros de course sur les carrosseries des camions et des véhicules d’assistance.
- Enfin, Kevin a débuté la compétition en 2005, dans le championnat de France de Supermotard pour Husaberg. Au fil des années, il a roulé dans plusieurs disciplines (Flat Track, Supermotard, Motocross, Supercross, Endurance et Sable).
Ambición
J-P.S.
« Après un break en 2025, je suis impatient de repartir avec une motivation nouvelle, celle de faire profiter Kevin de toute mon expérience du rallye-raid. Il est pratiquement né dans l'atelier MD ! Il va donc rejoindre sur le terrain ses parents et son frère, fondateurs et piliers de l'équipe et des buggys Optimus. En 2025, je ne me sentais pas suffisamment en forme pour faire un bon rallye, et j’ai pensé que mon ami Pierre Lachaume pouvait obtenir un grand résultat pour le projet TV 78. Et ce fut le cas avec une incroyable 16e place au général et la victoire finale en 2 roues motrices ! Je suis en pré-retraite mais super motivé pour ce Dakar 2026 ! »
« Après un break en 2025, je suis impatient de repartir avec une motivation nouvelle, celle de faire profiter Kevin de toute mon expérience du rallye-raid. Il est pratiquement né dans l'atelier MD ! Il va donc rejoindre sur le terrain ses parents et son frère, fondateurs et piliers de l'équipe et des buggys Optimus. En 2025, je ne me sentais pas suffisamment en forme pour faire un bon rallye, et j’ai pensé que mon ami Pierre Lachaume pouvait obtenir un grand résultat pour le projet TV 78. Et ce fut le cas avec une incroyable 16e place au général et la victoire finale en 2 roues motrices ! Je suis en pré-retraite mais super motivé pour ce Dakar 2026 ! »
K.M.
« Je prends le départ du Dakar pour la première fois dans une voiture. Et ce sera à la droite de Jean-Pierre Strugo, le doyen de l’épreuve. Pour moi, c’est un honneur et un défi immense de participer avec lui. Son expérience est inégalable et reste le meilleur apprentissage. Mon objectif est simple : aller au bout. Le classement m’importe peu. Je veux apprendre, comprendre et vivre ce rêve jusqu’à la dernière étape. Malgré tout ce que ma famille a vécu dans cet univers, je sais que le Dakar reste une épreuve extrêmement difficile. Il ne pardonne rien. Mais le vivre dans le team familial, aux côtés de mon père, de ma mère et de mon frère Joan, c’est juste incroyable. Cette fois, c’est mon tour. Je recherche dans ce Dakar le dépassement de soi, le partage, l’émotion brute. C’est ce que j’aime dans tous les sports que je pratique comme le motocross, le trail, le surf ou le kitesurf. Cette envie d'aller toujours un peu plus loin, de repousser mes limites. Et le Dakar, c’est le sommet de tout ça. »
« Je prends le départ du Dakar pour la première fois dans une voiture. Et ce sera à la droite de Jean-Pierre Strugo, le doyen de l’épreuve. Pour moi, c’est un honneur et un défi immense de participer avec lui. Son expérience est inégalable et reste le meilleur apprentissage. Mon objectif est simple : aller au bout. Le classement m’importe peu. Je veux apprendre, comprendre et vivre ce rêve jusqu’à la dernière étape. Malgré tout ce que ma famille a vécu dans cet univers, je sais que le Dakar reste une épreuve extrêmement difficile. Il ne pardonne rien. Mais le vivre dans le team familial, aux côtés de mon père, de ma mère et de mon frère Joan, c’est juste incroyable. Cette fois, c’est mon tour. Je recherche dans ce Dakar le dépassement de soi, le partage, l’émotion brute. C’est ce que j’aime dans tous les sports que je pratique comme le motocross, le trail, le surf ou le kitesurf. Cette envie d'aller toujours un peu plus loin, de repousser mes limites. Et le Dakar, c’est le sommet de tout ça. »
