« On est en attente de cette course toute l’année »

Après avoir assuré l’assistance rapide pour Sodicars, SMG, le Groupe Besson ou encore Easy Rally, Ahmed Benbekhti œuvre désormais pour le compte du team Rebellion. Sa mission ? Épauler les véhicules de l’équipe, donc d’Alexandre Pesci et de Romain Dumas, qui prendra le départ de son septième Dakar. Ahmed, qui partagera la cabine de son Man TGA avec Bruno Seillet et Mickaël Fauvel, est un habitué des rallye-raids et plus particulièrement du Dakar. Avec plus de vingt-cinq participations au compteur, ce préparateur de véhicules de compétition ne se lasse pas d’engranger des kilomètres dans le désert. Passionné de sports mécaniques, l’Algérien apprécie toujours autant la solidarité et l’aide mutuelle qui se tissent entre les concurrents dans les moments les plus difficiles de la course. Un point commun qu’il partage avec son copilote, Bruno Seillet, qui n’a comme lui manqué aucune édition du Dakar saoudien. Arrivé sur la course en 2006 après avoir vu ses espoirs d’y participer en moto stoppés nets par un accident en 2000, Bruno s’estime comblé par une reconversion qui lui a permis de développer sa facette de navigateur.

A B. : « Le temps passe mais ma passion pour le Dakar est toujours la même. Une fois qu’on a le virus, on ne s’en défait pas… C’est une grande aventure humaine, on s’y enrichit tellement ! On est en attente de cette course toute l’année. Même si l’aventure n’est plus la même qu’à l’époque de l’Afrique, c’est toujours un grand bonheur de se retrouver dans ces paysages grandioses que seul le désert peut offrir. L’Empty Quarter a été un peu compliqué pour nous en 2023, car en étant dans un véhicule d’assistance, on emporte du poids et ce n’est pas évident de passer les dunes. On s’attend à peu près à la même chose en 2024 mais on fera comme toujours de notre mieux. On a un travail à fournir : faire avancer Dumas pour qu’il soit le mieux classé possible. Ce serait super de le voir rentrer dans le Top 10, il en a les capacités »


B.S. : « Participer au Dakar est toujours un plaisir. On a beaucoup de chance d’y être, on est peu nombreux à pouvoir le faire. J’aime faire partie de la caravane des camions car il y a beaucoup d’entraide, c’est fidèle à l’esprit du rallye-raid. C’est très rare quand un camion est stoppé et qu’on ne s’arrête pas pour demander si tout va bien ou s’il y a besoin de quelque chose. J’ai fait tous les Dakar d’Arabie Saoudite en assistance et on remet ça cette année avec Rebellion. Pour nous, le Dakar est réussi quand le client arrive au bout avec toutes ses voitures, avec des interventions effectuées au bon moment pour que les véhicules puissent continuer à rouler. Voilà notre objectif ! »