« On se demande ce qu’on fait là quand on y est »
EN BREF…
R.G.
- Dans les semaines qui précèdent le Dakar, Richard Gonzalez est un homme pressé, du genre à enchaîner les rendez-vous téléphoniques depuis les locaux de Sodicars, situés au sud de Bordeaux. Lui qui se définit comme « marchand d’autocars » est aussi à la tête de l’un des teams les plus importants du Dakar : Sodicars Racing.
- Pilote confirmé en camion, Richard s’est élancé dans l’aventure par hasard, alors qu’on l’avait sollicité au pied levé pour s’occuper de l’assistance camion. Il est depuis devenu incontournable dans le bivouac et sur les pistes. Deux semaines durant, il porte assistance à de nombreux véhicules et a aidé certains des meilleurs pilotes du monde. Passionné par ce qu’il fait, il tient à suivre le rallye-raid au plus près et à être présent dans le camion pour accompagner ses clients, dans les galères comme dans les bons moments.
J.G.
- La passion de Jérémie pour les sports mécaniques lui vient de son père Raphaël, qui a participé à pas moins de 33 Dakar ! Il a notamment partagé l’habitacle avec Richard Gonzalez, qui sera assis aux côtés du fiston cette année.
- Brillant mécanicien, le Girondin travaille depuis 2011 au WRT (W Racing Team), l’une des structures les plus célèbres et sérieuses du sport automobile. Il officie en championnat du monde d’endurance et s’occupait en 2024 de Raffaele Marciello, Dries Vanthoor et Marco Wittmann.
- Jérémie part cette année avec son propre camion et c’est une première. Il sera donc en partie au volant du DAF pour faire l’assistance des clients de Sodicars Racing. Et avec ses compétences de mécanicien, comptez aussi sur lui pour mettre les mains dans le cambouis si nécessaire.
AMBITION 2025
R.G. : « Pour participer au Dakar, ce n’est pas un secret, il faut être un peu fou ! J’ai toujours participé à l’épreuve en camion. C’est quelque chose de très agréable de venir apporter de l’aide à des pilotes, de les aider et de tout faire pour qu’ils puissent poursuivre l’aventure. On prend du plaisir à aider les autres et à se battre à leur côté. La plus grande joie, c’est de les voir terminer l’aventure. »
J.G. : « Avec Richard, on se connaît depuis 15 ans, il a roulé avec mon père et je les regardais à la télé ! On va se partager le volant. Ces dernières années, j’ai essayé de faire des résultats. Là je veux prendre plus de plaisir et embarquer beaucoup de pièces pour les clients. Je veux réussir cette mission d’assistance car ce sera mon travail dans les années à venir. Je veux montrer que je suis quelqu’un de fiable sur qui les équipes peuvent compter. »
F.M. : « Le sport auto est un rêve de gosse qui a commencé par le Rallye du Maroc. J’ai ensuite pris le départ de mon premier Dakar en 2009 avec un pilote chinois ! On s'était fait des fiches en carton que je lui montrais pour aller à droite, à gauche, ralentir... C’était surtout de la gestuelle. On ne roulait pas dans les premiers, donc la trace au sol était faite (rires). Mon meilleur souvenir reste cette première fois où on passe la ligne d'arrivée. Les galères, ça reste des galères et on se demande ce qu’on fait là quand on y est. Mais dès qu'on passe la ligne d'arrivée, on ne se pose qu’une seule question : quand est-ce qu’on revient (rires) ? »
