« On sait que sur le Dakar, il faut que beaucoup de planètes s’alignent »
Crew facts
F.V.
- Ancien kayakiste freestyle de haut niveau, Florent Vayssade a disputé les championnats d’Europe et du Monde avant de se tourner vers l’enduro à 28 ans, notamment à l’Aveyronnaise Classic puis en championnat de France.
- Il s’est ensuite orienté vers le rallye-raid avec succès puisqu’il s’est adjugé une 15e place au Rallye du Maroc 2013. Il a ensuite disputé quatre Dakar à moto, avec une 3e place en Original by Motul en 2020 comme meilleur résultat.
- Passé en SSV en 2022 avec son navigateur et ami Nicolas Rey, il a signé une 10e place dès sa deuxième participation sous les couleurs Sébastien Loeb Racing, meilleur équipage Polaris à l’arrivée
- Officiellement soutenu par Polaris depuis 2024, le duo s’est régulièrement battu aux avant-postes malgré des soucis mécaniques pour terminer à nouveau 10e. En 2025, Vayssade et Rey luttaient pour le podium sur les premières étapes avant de connaître un souci mécanique qui les a pénalisés.
- Pour 2026, l’équipage continuera avec le même Polaris à l’inverse du duo Xavier de Soultrait / Martin Bonnet qui disposera du dernier modèle en date.
- Athlète, Florent Vayssade se plie à une préparation physique exigeante, héritée de son passé de sportif de haut niveau, mêlant vélo, course à pied et gainage.
Ambition
F.V : « Le Dakar 2025 avait très bien commencé. Après les quatre premiers jours, on était aux portes du podium, à seulement deux minutes de la troisième place. On était clairement dans une situation idéale pour la suite. Malheureusement, un problème mécanique avant une spéciale nous a empêchés de prendre le départ, ce qui nous a valu une lourde pénalité et a évidemment pesé sur le classement. Après ça, on s’est remobilisés. On a signé plusieurs belles spéciales, souvent dans le Top 5, ce qui reste très positif et surtout encourageant. On a continué à accumuler de l’expérience et à stabiliser la voiture. Pour 2026, on repart avec le même SSV que l’an dernier, une machine éprouvée, fiable et que l’on connaît parfaitement. L’objectif est clair, jouer le podium. On sait que sur un Dakar, il faut que beaucoup de planètes s’alignent, mais on a montré qu’en restant réguliers et en évitant les erreurs, on pouvait être dans le bon wagon. Le but sera d’être bien placés dès la première semaine, puis de voir où l’on se situe à la journée de repos. Sur le plan physique, je fais beaucoup de vélo, de course à pied et de gainage. Cette année, j’ai aussi pu rouler régulièrement sur un Polaris près de chez moi pour garder les automatismes, ce qui n’était pas toujours possible auparavant. Et avant le Dakar, on partira quelques jours au Maroc, à Merzouga, pour se remettre dans le bain en roulage et en navigation. On n’avait encore jamais fait ça avant un Dakar, donc c’est une vraie plus-value dans notre préparation. »
