« Le camion de mon père »
EN BREF…
J.P.
- Pilote fidèle
- En 2020, il frappe à la porte du Top 10 en auto avec la 11e place finale pour la première édition en Arabie Saoudite.
- Le Français fait partie de la première vague des transfuges des grands noms du Dakar vers le Dakar Classic.
J.P.B.
- Le Toulousain débute la compétition à 16 ans en auto-cross à côté de son père. À 18 ans, il s'empare du volant lors de rallyes locaux sur asphalte, sur glace, en endurance tout-terrain 4x4 puis au guidon d’un quad en rallye-raid.
- Il accompagne les cinq titres de champion de France d’endurance Porsche de l’équipe Poletti entre 2003 et 2007 en qualité de troisième pilote.
- En 2003, 2004 et 2019, il décroche le titre de champion de France d’endurance tout-terrain.
- Pierre Lachaume connait ses qualités de mécanicien en endurance TT. Il dépose son CV chez PH-Sport, équipe avec laquelle il part enfin sur le Dakar en 2020 dans le camion d’assistance. En 2022, c’est MD Rallye qui fait appel à lui pour piloter le Hilux d’assistance rapide, son premier Dakar au volant.
- Béziat, c'est aussi un grand cœur, parrain sportif de l’association Petit Cœur de Beurre, dédiée aux enfants touchés par la cardiopathie congénitale.
L.H.
- Ludovic est mécanicien depuis une dizaine d’années au sein de l’entreprise de travaux publics de Jérôme Pélichet. C’est lui qui a démonté et remonté entièrement le camion Mercedes.
- Le mécanicien n’a jamais pratiqué la compétition, ce Dakar sera un baptême total.
AMBITION 2025
J.P. : « En raison d’une opération de l’épaule, je ne peux pas m’engager sur le Dakar cette année. C’est ce qui m’a poussé vers le Dakar Classic que j’avais également envie de découvrir. Le camion a appartenu à mon père qui a fait une dizaine de Dakar en Afrique en assistance pour les équipes Peugeot et Citröen, dont certains que j’ai partagé avec lui. C’est un véritable véhicule historique. »
J-P.B. : « J’ai mis des années avant de pouvoir concrétiser mon rêve de participer au Dakar après des années de championnat de France de rallye tout terrain. Cette année, on m’a proposé une place de pilote dans un camion de course, mais je n’avais pas le niveau. J’ai demandé une formation pour assumer cette responsabilité, mais c’est une autre équipe, celle de Jérôme Pélichet, qui m’en a donné l’opportunité. Je pars donc avec lui qui souffre de l’épaule, on va s’échanger le volant. Mon but est de valider cette troisième casquette de pilote camion après mes expériences en auto et en SSV afin de proposer ces trois cartes à l’avenir. C’est une année de transition pour moi avant de revenir sur le Dakar. Le Classic n’est pas encore ma philosophie, j’aurai plus tard le temps d’apprécier les paysages. J’y viens car je ne voulais pas perdre le fil avec l’épreuve. J’ai d’ailleurs proposé mes services à l’organisation avec qui je travaillerai volontiers dans le futur. Je veux vraiment mettre au service des autres mes expériences sur le Dakar, et ce le plus longtemps possible. »
L.H. : « Je suis mécanicien poids lourds, voiture, et pelleteuse et j’ai refait entièrement le camion, moteur et boîte. Le Dakar, je le suivais gamin bien sûr et on a aussi suivi les parcours de Jérôme, mais cela va être une découverte totale pour moi. »
