« Lui mettre le pied à l’étrier, comme mon père l’a fait pour moi en 1978 »
معلومات عن الطاقم
O.G.
- Olivier Guillory est mécanicien sur charriot élévateur. Son ascension jusque dans la cabine d’un camion engagé en course sur le Dakar Classic, il la doit à l’équipe SSP avec laquelle il a d’abord commencé comme au sol, sur les bivouacs du Dakar en Amérique du sud, avant de fouler ceux d’Arabie saoudite depuis la 2e édition du Dakar Classic.
- En 2023, il est promu pilote du camion d’assistance en piste de l’équipe. L’année suivante, toujours à ce poste, il rencontre Maxence Gublin, un des pilotes assistés par SSP.
- En 2026, après 3 Dakar Classic en camion, Olivier intègre la nouvelle équipe ambitieuse de Bolides Racing Team dirigée par Maxence. Un nouveau départ pour Olivier pour sa 4e participation d’affilée en camion d’assistance.
R.P.
- Le nom de Privé est celui d’un amateur qui parle aux pionniers du rallye-raid. Le père de Reynald, Jacky, est le vainqueur de la première édition du Côte d’Ivoire-Côte d’Azur 1975. La course à laquelle Thierry Sabine a participé à deux reprises et qui lui a inspiré le Paris Dakar en décembre 1978.
- Reynald et Jacky sont au départ du premier Paris-Dakar dans le Range numéro 156, celui qui s’est imposé sur la parcours tracé entre Abidjan et Nice. Reynald a alors 19 ans. L’équipage père-fils remporte la première spéciale Reggane-In Salah en Algérie avant de s’égarer et d’être mis hors course. L’année suivante, ils sont au départ du Aix-Toulon, la dernière course organisée par Jean-Claude Bertrand via l’Algérie et le Ténéré. Les Privé l’emportent avec le même véhicule, pendant que le Paris-Dakar vit sa 2e édition.
- Reynald a disputé plus d’une quinzaine de Dakar, la plupart en assistance camion, dont les deux derniers en 20-22 en Arabie saoudite.
- Pour ce concurrent de la première heure du Dakar, il va s’agir de son premier Dakar Classic.
- À 66 ans, Reynald en profite pour lancer son beau-fils Jean-Pascal sur le Dakar, à l’image de ce que son père avait fait avec lui.
- Retraité, il est installé depuis plus de 30 ans en Corse, où il avait repris le garage d’Ile Rousse de ses parents, arrivés 15 ans plus tôt.
J-P.P. :
- Jean-Pascal est un pratiquant du SSV de la première heure. Sur son ile, la Corse, il sillonne les pistes avant de prendre part à des compétitions en France puis de s’essayer au rallye-raid aux postes de pilote comme de copilote.
- C’est son beau-père Reynald Privé, rompu à l’assistance en piste sur le Dakar, qui lui a proposé deux mois avant le départ de le suivre.
- Permis poids-lourd, pilote et copilote en rallye-raid, mécanicien s’il le faut, Jean-Pascal cochait toutes les cases.
طموح
O.G. : « J’ai participé au dernier Dakar en Argentine et à l’édition 2022 en Arabie saoudite comme mécanicien en plus de pas mal d’autres rallyes. C’est un peu un aboutissement et un rêve pour moi qui suis dans les rallyes tout terrain et en endurance depuis que j’ai commencé à 16 ans en faisant de l’assistance pour Jacky Herbert avant de monter à côté de mon oncle Jimmy Mazzoni. C’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier en course. J’ai déjà fait deux Dakar en assistance au bivouac et trois en piste en Classic. »
R.P. : « Mon père était concessionnaire Range Rover sur la nationale 7 en banlieue parisienne. Il a remporté la première édition du Côte d’Ivoire-Côte d’Azur en 1975, organisée par Jean-Claude Bertrand. À 19 ans, je suis au départ à ses côtés du premier Paris-Dakar dans cette même auto. Ensuite, j’ai fait d’autres Dakar comme équipier ou en assistance, notamment pour Mitsubishi, Nissan et Peugeot. J’ai dû en faire entre 15 et 18, je ne les ai jamais comptés. J’ai fait deux éditions en Arabie saoudite avec l’équipe de Pinch, en 2021-22. Quand Olivier Guillory m’a proposé de repartir et m’a dit qu’il cherchait un mécanicien, j’ai pensé à mon beau-fils. J’ai 66 ans, je vais arrêter prochainement, alors j’en profite pour lui mettre le pied à l’étrier, comme mon père l’a fait pour moi. Ce sera ma première fois en Dakar Classic et cela sera sympa de voir des vieilles voitures qui me rappelleront mes premiers souvenirs. »
J-P.P. : « Je pratique le SSV depuis 2011, d’abord autour de chez moi en Corse, puis j’ai fait quelques compétitions. Le championnat de France tout terrain, les 24H TT de Paris (où j’ai décroché le seul podium de ma vie avant que les cadors ne débarquent dans la discipline), des petits rallye-raids au Maroc, en Tunisie ou en Roumanie. Mais rien de la taille du Dakar que je rêvais de faire. Mon beau-père Reynald Privé, qui a participé à une dizaine de Dakar depuis les années 1980, m’a envoyé un texto en octobre pour me proposer de partir avec lui sur le Dakar Classic. J’ai dit oui avant de découvrir que c’était en camion en plus. Je suis gérant d’une entreprise de terrassement, j’ai le permis camion et il m’arrive d’en conduire. Je suis aussi mécanicien par expérience avec mon métier et ma pratique du SSV. Mon rôle sera la navigation et en piste on aura en charge plusieurs voitures. »
