"We're still struggling to reach the finish line "
EN BREF…
- Maxime était déjà au départ du Dakar à Versailles, en 1998. Il avait alors deux ans et venait soutenir son père, concessionnaire moto à Niort. Vingt-sept ans plus tard, les rôles vont s’inverser : Laurent Pouponnot accompagnera son fils à Bisha, mettant son expérience d’ancien concurrent au service de celui à qui il a transmis l’amour de la moto. Une belle histoire de passion familiale qu’ils espèrent conclure sur le podium de Shubaytah le 17 janvier.
- Pilote de motocross amateur, Maxime a arpenté les circuits de Nouvelle-Aquitaine (dont la célèbre piste de Saint-Jean-d’Angély) avant de se tourner vers le sable en 2022. Ce commercial BTP a fait ses armes en championnat de France, puis a gagné son billet pour le Dakar au Rallye du Maroc 2023. Sa première et seule expérience en rallye-raid.
- Amoureux de la nature et des grands espaces, Maxime a peaufiné sa préparation pour le Dakar en pratiquant un autre sport extrême : l’ultra-trail. Il a bouclé les 120 kilomètres du Tour des Cirques (Grand Raid des Pyrénées) en 38 heures et 47 minutes. Une manière d’expérimenter des difficultés physiques et psychologiques qu’il s’attend à retrouver dans le désert d’Arabie Saoudite.
- Le Niortais participera avec une Fantic, constructeur qui prend de l’ampleur dans la caravane. Il s’est occupé seul de la préparation de sa 450 XEF Rally Factory mais fera la course avec l’assistance de la marque italienne
AMBITION 2025
M.P. : « J’aime sortir de ma zone de confort et repousser mes limites, physiques et émotionnelles. C’est ce que j’espère vivre au Dakar ! Je veux prendre du plaisir, être à l’arrivée et profiter de la course avec mon père. J’ai baigné dans la moto grâce à lui, alors le but est aussi de vivre une aventure à ses côtés. On avait déjà notre petite équipe familiale au Rallye du Maroc, une course qui a été très formatrice. Tu t’y fais une idée de ce qu’est le rallye-raid, ce sur quoi tu dois travailler, les choses à faire… et à ne pas faire ! En tant que passionné de moto, je considère le Dakar comme une course mythique. Avoir été sélectionné est déjà exceptionnel, donc j’espère premièrement aller au bout. Même si je suis compétiteur, je n’ai pas la prétention de finir à une place en particulier. Je connais mon niveau, je n’irai pas au-dessus de mes limites. C’est comme en ultra-trail : il ne faut pas se cramer dès le début ! »
