« On est mal, le virus est réellement là ! »
معلومات عن الطاقم
- Ludwig Messager a une passion innée pour la moto mais il lui a fallu attendre ses 14 ans avant de recevoir sa première Yamaha TZR 50, récompense d’un bon travail fait avant le brevet des collèges. Le début d’une route qui le mènerait au Dakar 20 ans plus tard.
- Tombé amoureux de la course à l’époque africaine, il se dédie d’abord à la vitesse, arpentant un grand nombre de circuits de France et d’Espagne. Quand le confinement de 2020 bride l’accès aux pistes, il passe de l’asphalte à la terre en se lançant dans l’enduro. Ce Breton installé en Savoie apprend les rudiments du sport dans les Alpes, réveillant les réflexes acquis lors de ses nombreuses sorties VTT.
- Débrouillard, il adapte sa KTM 450 EXC-F aux modalités du rallye-raid pour disputer la Baja Morocco, et s’entiche définitivement du sport en 2023. Sa gestion et sa méthode de travail l’ont conduit à l’arrivée de toutes ses courses, dont le Rallye du Maroc et l’Abu Dhabi Desert Challenge. Il disputera le Dakar en Original by Motul et sous ses propres couleurs, LB étant les initiales de sa compagne et de lui-même.
- Aujourd’hui directeur d’une plateforme logistique de 17 000 m2 appartenant à XPO Logistics, Ludwig n’était pas destiné à cette vie professionnelle. Il a été chasseur alpin durant 11 ans, adorait son travail mais a dû y renoncer pour privilégier sa vie de famille. Au Dakar, il joindra l’agréable à l’utile en représentant une association venant en aide aux militaires blessés.
طموح
L.M. : « J’ai toujours vécu avec la trame du Dakar. Gamin, j’ai souvenir de voir Jean-Louis Schlesser, Fabrizio Meoni crier sur son GPS… Ce sont des images qui m’ont toujours fait rêver, me disant ‘c’est un truc de malade, ça coûte cher mais il faut qu’un jour j’y arrive’. Je me suis forgé petit à petit en enduro, avant de commencer le rallye-raid en 2023. Et là je me suis dit : ‘ça y est, on est mal, le virus est réellement là !’ Au Maroc j’ai passé la nuit à faire de la mécanique après avoir cramé mon embrayage ; j’ai retrouvé mon côté chasseur alpin où moins tu dors, plus tu es performant. L’envie du Dakar a peut-être ressurgi ces dernières années parce que j’ai quitté l’armée. Je partais plusieurs mois dans différents pays, ça me manque beaucoup. Et quand on est dans l’infanterie, on ne va pas souvent chercher la facilité ! Ça fait 26 ans que je regarde le Dakar, et les images qui me viennent à l’esprit sont celles du Dakar à l’ancienne, en Afrique, où c’était en mode roots. C’est l’ADN de l’aventure et c’est aussi pour cela que j’y vais en malle-moto. C’est mon premier Dakar, donc l’objectif est de le terminer. »