« Pourquoi pas moi ? »
معلومات عن الطاقم
B.P. :
- Les deux roues ont toujours été dans la vie de Benjamin Pousset. Son père avait un magasin de vélos, mobylettes et petites motos, même s’il était plutôt passionné par le véhicule à pédales. Le fiston a préféré la poignée d’accélération, et voilà une vingtaine d’années qu’il écume les circuits de motocross.
- Mordu du Dakar, il débute sa transition vers le rallye-raid au Rallye du Maroc 2021. Une fracture à la jambe lors de la dernière étape ne refroidit pas ce sportif intrépide. Pas plus qu’une édition 2024 où il assiste plusieurs concurrents mal en point. Des événements qui forgent son expérience, gonflée par deux manches du W2RC en 2025.
- Amateur de boxe thaïlandaise, gérant d’une entreprise d’électricité, Benjamin est plutôt habile avec ses mains. Elles lui serviront à mécaniquer en janvier puisqu’il disputera son premier Dakar en catégorie Original by Motul, sans autre assistance mécanique que son savoir-faire et son huile de coude.
- La vie de Benjamin a été chamboulée par l’accident vasculaire cérébral de sa nièce il y a neuf ans. D’où sa création de l’association Live in a Rear Wheel pour venir en aide à des enfants en situation de handicap, grâce notamment à des événements liés au sport et à la moto. Michael Jacobi et Jean-Philippe Révolte ont porté ses couleurs par le passé. C’est désormais son tour.
طموح
B.P. : « Le Dakar me fait rêver depuis l’enfance. J’ai commencé à le regarder à la télé, et j’ai été piqué dès les premières images ! En faisant de la moto et en voyant d’autres pilotes amateurs y arriver, je me suis dit : ‘pourquoi pas moi ? On va essayer, qui ne tente rien n’a rien. Ma découverte du bivouac au Rallye du Maroc 2021, avec les gens que je voyais à la télé, les camions d’assistance, l’organisation… J’étais à Disneyland ! J’ai adoré, et à peine arrivé à l’hôpital, je me suis dit que j’avais vécu des choses incroyables, donc qu’il fallait y retourner. La chute et la blessure n’étaient que des détails face au plaisir pris. Je veux arriver au bout du Dakar, peu importe la position. Si je peux être à une place correcte, tant mieux, mais je n’y pense même pas. J’aimerais franchir l’arrivée en essayant de prendre un peu de plaisir, car les retours qui me parviennent, c’est qu’on souffre plus qu’on ne s’amuse ! Mais c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’y vais : j’ai envie de repousser mes limites, de voir jusqu’où je peux aller. »
« À sa sortie d’hôpital après son AVC, ma nièce n’avait plus beaucoup d’aide et devait tout réapprendre. Je me suis demandé ce que je pouvais faire, et j’ai créé une association pour lever des fonds et lui offrir des cours de sport, des choses qui allaient lui faciliter la vie. De fil en aiguille, on a fait venir du monde à travers des événements. Il y a trois ans, on a créé une course de motocross pour récolter des fonds et acheter du matériel, à elle ainsi qu’à d’autres enfants. Je viens aussi pour représenter cette association, Live to a Rear Wheel. »
« À sa sortie d’hôpital après son AVC, ma nièce n’avait plus beaucoup d’aide et devait tout réapprendre. Je me suis demandé ce que je pouvais faire, et j’ai créé une association pour lever des fonds et lui offrir des cours de sport, des choses qui allaient lui faciliter la vie. De fil en aiguille, on a fait venir du monde à travers des événements. Il y a trois ans, on a créé une course de motocross pour récolter des fonds et acheter du matériel, à elle ainsi qu’à d’autres enfants. Je viens aussi pour représenter cette association, Live to a Rear Wheel. »
