« Allier le business et la passion, c’est possible »
En bref
S.D.
- Stéphane et Jean-Bernard font partie des « rookies » de la 6e édition du Dakar Classic. Passionné de sports mécaniques, enduriste de longue date, Stéphane possède aussi quelques voitures avec lesquelles il pilote.
- Le sport en général est un fil rouge dans sa vie. Il a débuté ses études par ce domaine, sous l’angle du management, a pratiqué de nombreuses disciplines, et continue à s’entraîner au quotidien. Physiquement, Stéphane est prêt.
- Engagé dans la 2e auto de la nouvelle équipe autonome Bolides Racing Team des expérimentés et performants Maxence Gublin et Anthony Sousa, Stéphane est aussi associé dans cette structure qui va débuter et qui souhaite devenir l’une des références du Dakar Classic.
- Le duo de novices sera équipé d’un Isuzu DMax 2004, un ancien véhicule officiel de la marque qui a couru les Dakar 2004 et 2005.
J-B.M.
- Agriculteur céréalier, fan et pratiquant de moto de route, Jean-Bernard est aussi batteur amateur dans un groupe qui monte sur scène chaque année dans son Aube natale. Avec son ami Stéphane, il touche aussi à l’immobilier depuis une décennie. Jean-Bernard n’a pas les deux pieds dans le même sabot, comme on dit dans le monde rural !
- C’est Stéphane qui l’embarque dans l’aventure du Dakar Classic pour rôder Bolides Racing Team, la nouvelle équipe dans laquelle ce-dernier a investi massivement pour l’aider à passer de 1 à 4 véhicules : 2 voitures plus 2 camions !
- Jean-Bernard y va pour découvrir l’aventure du Dakar. Son tempérament « poignée dans le coin », qui lui a déjà valu quelques sorties de route, ne devrait pas le cantonner à un rôle de touriste. Les deux amis envisagent de partager le volant pour vivre à fond l’expérience.
Ambition
S.D. : « Je suis un passionné de sports mécaniques. Quand on est jeune, la moto est le moyen le plus accessible pour toucher à son rêve. J’ai commencé par les mobylettes trafiquées, puis le motocross vers 16-17 ans. Par la suite, j’ai fait beaucoup d’enduro autour de chez moi en Champagne-Ardenne, jusqu’à il y a 5 ans. Je me serais bien imaginé le faire à moto, mais finalement ce sera en auto. Physiquement, je suis affûté. J’ai toujours fait beaucoup de sport, au présent cela se traduit par de la course à pied. J’ai débuté mes études par une Fac de sport avant de bifurquer sur l’expertise comptable et la gestion de patrimoine. Mon mémoire de Maîtrise de management du sport portait sur la création d’entreprises dans le domaine du sport. C’est ce que l’on a mis en place avec Maxence Gublin et un troisième associé au travers de Bolides Racing Team. Allier le business, que je pratique au quotidien, et la passion, c’est possible. Tout est affaire de rentabilité, et je pense que notre équipe peut réaliser cet objectif, tout du moins arriver à l’équilibre. A titre personnel, le rallye-raid est totalement nouveau. Mais j’aime le pilotage. J’ai quelques autos, je suis un passionné de voitures et j’ai déjà découvert pas mal de sports comme le wake-board, le parapente, la spéléo, le canyoning... Jamais avec l’objectif de la compétition, toujours pour la découverte. J’y vais avec cet état d’esprit. La régularité m’attire car elle impose de réfléchir, de trouver un équilibre et pas seulement de viser la performance pure. Maxence m’a parlé de l’intensité, du dépassement de soi que cela implique. Je pense que cela va me convenir. »
J-B.M. : « C’est un peu le hasard si je me retrouve au départ du Dakar Classic. Je suis agriculteur, mais on a fait un peu d’immobilier ensemble sur Troyes avec Maxence Gublin qui a participé en 2024 et 2025. Avec Stéphane qui sera mon pilote, nous sommes amis, mais aussi associés depuis une dizaine d’années dans le cadre d’une activité de marchands de biens. Maxence qui souhaitait développer une équipe l’a fait avec Stéphane. C’est comme cela que l’on se retrouve dans la 2e auto du team. Elle sera à disposition pour des clients après notre expérience. Moi je fais de la moto de route. Le rallye-raid, je n’en ai jamais fait, c’est une découverte totale. C’est surtout la partie aventure qui m’attire. J’y vais pour découvrir. Ce n’est pas une petite course pour une première, c’est emblématique. Mais je suis agriculteur céréalier, un peu dur au mal. Et le côté mécanique, avec mon métier, je connais un peu. Mais dans mon coin je la pratique plus dans la boue que dans le sable ! »
