AMBITION 2025

J-P.V. : « J’ai débuté les sports mécaniques adolescent par la moto enduro dans la campagne en Corse. La passion de l’auto a vite pris le dessus et j’ai alors participé à quelques rallyes en Corse. Mais rien d’extraordinaire car j’ai rapidement été monopolisé par mes études. Assez tardivement, j’ai commencé à faire des courses de circuit et en endurance avant de découvrir les véhicules historiques. J’ai toujours eu le rêve de participer au Dakar, je suis un Africain dans l’âme. Je connais tous les pays traversés à cette époque, j’ai eu l’occasion de rouler dans le désert en Mauritanie par exemple ou d’être à l’arrivée dans les années 1990-2000. Mon engagement aux courses de GT3 et d’endurance a connu un coup d’arrêt il y a 4 ans lors d’un grave accident de voiture sur la route. Avec Frédéric Fatien, mon associé avec qui l’on faisait des courses d’endurance, on s’est alors orienté vers les voitures anciennes. J’ai repris timidement il y a quelques semaines. L’année dernière, nous avons été invités par des concurrents du Dakar sur la course et en nous promenant dans le bivouac du Dakar Classic, on s’est dit : et si on le faisait ? Initialement, c’est un copain qui devait être mon copilote, mais après le stage au Maroc mis en place par la Compagnie Saharienne, il a déclaré forfait. Mathieu Baumel, qui est un ami, était présent en qualité de formateur, c’est lui qui nous a recommandé par la suite François Béguin. Je pars pour prendre du plaisir. Je souffre du dos, mais étonnement je n’ai pas de stress à cet égard. »

F.B. : « C’est Mathieu Baumel qui m’a proposé la place de copilote pour la Compagnie Saharienne en octobre dernier alors que je faisais l’ouverture du Rallye du Maroc, c’est assez frais. Pour moi qui suis garagiste spécialiste des Toyota 4x4 depuis des années, cela a tout de suite aiguisé ma curiosité. Le challenge de se retrouver plongé avec ces véhicules légendaires dans l’ambiance des Dakar d’antan… les heures de travail que représentent ces restaurations et préparations, moi cela m’ébloui. Je ne sais pas si tout le monde réagit comme cela, mais moi ça m’excite pas mal. J’avais déjà eu l’occasion de préparer un pick-up Land Cruiser 79 pour l’équipage de la Ch’ti Friterie qui avait participé au Dakar 2014, donc je sais ce que cela représente. Je dois reconnaître que je ne connaissais pas la Compagnie Saharienne. Je suis allé les rencontrer dans leurs ateliers de préparation. Lucas et son père Arnaud Delmas-Marsalet sont des gens passionnés qui ont déjà participé au Dakar Classic, qui sont accueillants et qui mettent les petits plats dans les grands pour faire de belles choses. J’ai accepté avant de les avoir rencontrés, ni eux ni le pilote d’ailleurs. Je suis toujours en contact avec tous les gars avec qui je suis parti, on a toujours vécu de chouettes aventures et c’est pour cela que je suis optimiste à l’idée de cette nouvelle rencontre ».