DANIEL SANDERS
(aus) 1.8m / 85kgAficiones
Farming, bee keeping, building motocross tracks
Sponsors
GasGas, Red Bull, Fox Racing, Nissan, Quad Lock, Simford Group, POD Active
2023: 7th (1 stage win)
2022: Ab. Stage 7 (2 stage wins)
2021: 4th (best rookie)
2023: Sonora Rally (1st)
2022: Hattah Desert Race (1st)
2021: Kazakhstan Rally (4th), Silk Way Rally (4th), Morocco rally (3rd), Abu Dhabi Desert Challenge (12th)
2020: Andalucia Rally (11th)
2019 : Australian off-road champion, Outright ISDE champion
« J’ai montré qui j’étais et ce que je suis capable de faire »
Le parcours de Daniel Sanders sur le Dakar et en rallye-raid en général n’est pas des plus limpides. Après un début en fanfare en 2021 lorsqu’il se classait 4ème et meilleur débutant du Dakar, les choses se sont compliquées pour la jeune pépite de Melbourne. Sans un malheureux trottoir et surtout un manque de lucidité un beau matin de janvier 2022 en pleine liaison, qui sait comment le Dakar aurait pu s’achever pour Daniel Sanders ? Peut-être sur la plus haute marche du podium à Jeddah ? Ce matin-là, au lendemain de la journée de repos, le pilote australien occupait la troisième place du général après avoir remporté deux des six premières étapes. Mais son deuxième Dakar s’est achevé à l’hôpital avec une fracture du coude et du poignet gauche. La dernière édition du rallye n’a pas non plus été une partie de plaisir. Au programme des réjouissances : une préparation tronquée par son coude endolori, une intoxication alimentaire et une épine coincée dans un muscle de son bras pendant dix jours. L’Australien a tout de même réussi à atteindre l’arrivée en septième position. La saison semblait bien partie pour le pilote surnommé « Chucky », mais un mois après avoir remporté son premier rallye au Mexique (le Sonora Rally, 3ème manche du championnat W2RC), il se brise le fémur lors d’un accident à l’entrainement dans l’Outback australien. Pas optimal dans sa quête d’un jour remporter le Dakar. Une nouvelle fois, Sanders, l’un des deux pilotes officiels GasGas avec Sam Sunderland, se présente à cours de préparation mais peut miser sur sa vitesse et l’expérience de ses trois Dakar.
« Le Dakar dernier s’est achevé à la 7ème place pour moi. Ça a été une course en forme de montagnes russes ayant entamé le rallye sans aucune préparation. Je n’avais eu que 5 jours sur la nouvelle moto, 3 jours d’entrainement avec road-book et c’est peu lorsque l’on dispute la course la plus dure au monde. Je me suis lancé sur ce Dakar sans savoir à quoi m’attendre, je ne savais même pas si je serais sur la ligne de départ après avoir tant souffert au niveau de mon coude qui n’était guéri qu’à 70%. En tout cas je n’ai pas eu de blessure au visage cette année (en référence à une piqure d’insecte en 2021 et un choc à la bouche en 2022) mais j’ai tout de même eu une épine de 20mm coincée dans le muscle de mon bras pendant 10 jours et une intoxication alimentaire pendant 2 jours. Je n’ai pas pu m’alimenter et j’étais sans énergie. En regardant en arrière, je ne sais pas comment j’ai réussi à finir chaque jour. Je suis fier de ce que j’ai accompli dans de telles circonstances. J’ai montré aux gens qui j’étais et ce que je suis capable de faire.
Au Sonora Rally, j’étais ravi de finalement obtenir ma première victoire en rallye. Ça a pris de temps et j’ai eu beaucoup de malchance. »
Vehículo

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