« J’ai pu voir le Dakar de l’intérieur »
Crew facts
P.P.
- Philippe Perry commence à être un habitué du Dakar. L’édition 2026 sera sa sixième, pour le compte de Boucou auprès de qui il a d’abord fait ses preuves sur l’Africa Eco Race. Sa mission : porter assistance aux clients de l’équipe. Ce sera un équipage de chez X-raid Mini JCW en 2026. Lequel ? Il le découvrira sur place !
- Professionnel du matériel de peinture, Philippe passe des pinceaux au volant en janvier. Il compte à sa droite sur la navigation de Florent Drulhon, vainqueur du Dakar Classic 2022 qu’il a recruté l’an dernier. Le pilote de Montauban aura aussi avec lui l’ultra-expérimenté mécanicien Philipp Beier, qui a une quinzaine de Dakar sous la ceinture.
F.D.
- Florent est l’un des premiers concurrents à avoir fait la transition du Dakar Classic vers le moderne. Il faut dire que ce consultant en informatique a fait sensation à son arrivée sur la course, en 2022. Il n’avait alors jamais fait un rallye-raid, et a guidé le Toyota Land Cruiser HDJ80 piloté par son ami Serge Mogno jusqu’à la victoire ! Une performance confirmée par un Top 5 l’année suivante.
- Conscient qu’il a beaucoup à apprendre dans cette nouvelle aventure, Florent veut oublier les réussites du passé pour se concentrer avec humilité sur les exigences de la tâche à venir. L’édition 2025 s’est achevée prématurément sur une panne, et il aborde 2026 avec la même motivation et envie de bien faire qu’un an plus tôt.
Ambition
P.P. : « En lui-même, on pourrait dire que le Dakar 2025 est à oublier car j’ai cassé le moteur au bout de quatre jours. Mais j’ai passé le reste du temps à aller chercher des concurrents en assistance hors- course, et c’était une très bonne expérience car j’ai pu voir le Dakar de l’intérieur. Habituellement, on part quand il n’y a plus personne au bivouac, et tout le monde est déjà au lit quand on revient. Là, à l’inverse, on partait quand tous les concurrents étaient rentrés. Cela fait cinq ans que je suis chez Boucou et ils sont contents de moi. Mon travail est d’être présent quand les clients ont besoin de moi, l’objectif est de les satisfaire, mais on prend quand même du plaisir car on est en course, même si c’est y faire de l’assistance. Le rêve du Dakar est toujours là. Les dunes… Les couchers de soleil, tu te crois sur la mer. Et quand tu arrives devant les montagnes de sable de l’Empty Quarter, tu as l’impression d’être face à une station de ski. »
F.D. : « J’ai d’excellents souvenirs du Dakar Classic. J’ai saisi l’opportunité de passer en moderne en 2025 et ce fut une belle aventure. Elle s’est malheureusement terminée plus tôt que prévu : le moteur du camion a cassé, et il nous était impossible de repartir dans de bonnes conditions. J’étais déçu de devoir nous arrêter si tôt, mais une fois cette déception passée, je suis vraiment fier et heureux de ce que nous avons accompli. Philippe avait déjà quatre participations au Dakar, et moi, aucune. Rien n'était gagné d'avance, et le binôme a parfaitement fonctionné. Chaque jour, nous avons cherché à nous améliorer. À partir du troisième jour, la complicité était totale entre nous, avec moins d’appréhension et plus de relâchement de ma part. J'ai commencé à prendre un véritable plaisir, malgré la dureté du Dakar. Ces premiers jours de course nous ont convaincus que nous ne pouvons pas en rester là. On a aligné les planètes pour repartir en 2026, je suis content que Michel m’ait renouvelé sa confiance et je suis plus déterminé que jamais à faire le job du T5.2. Le premier challenge est d’assurer l’assistance des clients du team, le second est de franchir l’arrivée. »
