AMBITION 2025

G.L. « J’étais pilote moto. J’ai couru en Grand Prix en 2004, en 250 cm3, mais faute de budget, j’ai dû arrêter. Après ça, j’ai fait un peu de championnat de France moto et j’ai monté une concession que je gère depuis maintenant 16 ans. J’ai accueilli les Can-Am il y a six ans, et c’est là que je me suis intéressé aux SSV, notamment grâce à BTR. J’ai trouvé ce format très sympa et accessible. Depuis, j’ai fait pas mal d’endurance, comme les 24 heures Tout-Terrain. Cette année, l’opportunité de participer au Dakar s’est présentée grâce à Stéphane Brunet. Je n’ai pas hésité, c’était l’occasion de réaliser un rêve d’enfant. Pour cette aventure, je suis accompagné de mon copilote, qui partage la même passion et le même rêve. On est deux novices dans le rallye-raid, mais on est complémentaires et prêts à relever le défi. On a commencé notre préparation avec Max Delfino et on s’est aussi rodés avec des raids au Maroc et des événements que nous organisons via la concession. Officiellement, mon objectif est de finir et de faire de mon mieux. Officieusement, j’aimerais intégrer le Top 5. Mais pour être honnête, c’est l’inconnu total. Je suis conscient des défis et des risques, surtout qu’on me rappelle souvent à quel point le Dakar est la référence ultime du rallye-raid. »

G.DC : « Depuis tout petit, le Dakar est un rêve, une discipline que je suis depuis des années. Je suis arrivé tardivement aux sports mécaniques après avoir pratiqué des sports collectifs, mais depuis une quinzaine d’années, je me consacre à l’endurance Tout-Terrain, au karting, et plus récemment à la piste en voiture, notamment en Fun Cup. Cette année, j’ai fait les 24 Heures de France avec Grégory. On a travaillé dur pour développer une machine performante. Quand Grégory m’a proposé de faire le Dakar début novembre, j’ai dit oui sans hésiter. C’est une chance de réaliser un rêve. On s’est bien préparés, même si on reste novices. Notre objectif principal est d’aller au bout, mais on veut aussi faire bonne figure. On partage le volant de façon naturelle, selon les terrains et la fatigue, car on est très complémentaires : Grégory aime moins les dunes, alors que moi, j’adore ça. On ne se fixe pas de règles strictes, on avance avec une vraie stratégie humaine pour vivre cette aventure à fond et arriver ensemble à l’arrivée. »