« On n’a pas vraiment le choix que de viser un Top 15 »
Crew facts
B.L.
- Benoit Lepiètre a toujours rêvé de participer au Dakar, un rêve qu’il a concrétisé pour la première fois en 2021.
- En 2019, un accident lors d’un rallye en Pologne au volant de son SSV l’a immobilisé trois mois en fauteuil roulant, marquant un tournant dans sa vie.
- Habitué à donner sa chance à un copilote différent chaque année, il a couru avec Peter Serra en 2023, puis avec Benoît Bonnefoi en 2024, avec qui il a remporté le Fenix Rally et signé une 23e place au Dakar.
- En 2025, il s’est associé à Rodrigue Relmy-Madinska, un pari réussi puisqu’ils ont signé le meilleur résultat de la carrière de Benoît Lepiètre au Dakar, en terminant 11e.
- Pour 2026, il retrouve Peter Serra, avec l’ambition de confirmer cette dynamique.
P.S. :
- Peter Serra découvre le Dakar dès l’enfance, en le suivant à la télévision avec son père, un rêve qui l’accompagne très tôt.
- Ancien pilote de motocross, il se tourne vers l’off-road en 2012 sur des épreuves européennes, notamment le Breslau Rally, d’abord comme pilote.
- Progressivement, il combine pilotage et navigation avant de se consacrer exclusivement au copilotage à partir de 2021, un choix assumé pour rester à un haut niveau sportif.
- Il dispute son premier Dakar en 2023 aux côtés de Benoît Lepiètre, une expérience fondatrice qui lui ouvre de nombreuses opportunités en rallye-raid.
- Depuis, il enchaîne les saisons chargées avec une dizaine de rallyes par an comme copilote, y compris en rallye asphalte. En 2026, il retrouvera Benoît Lepiètre pour son deuxième Dakar.
Ambition
B.L : « Le Dakar 2025 s’est très bien passé. Avec Rodrigue, on avait peu roulé avant, juste un ou deux petits rallyes et le Rallye du Maroc pour qu’il prenne de l’expérience, puisqu’il découvrait la discipline. Ça s’est très bien passé et on a signé notre meilleur résultat avec une 11e place. Évidemment, il faut aussi que ça tombe un peu devant, mais ça fait partie du jeu : encore faut-il être à l’arrivée. On avait une nouvelle machine, le Can-Am Maverick R préparé par BTR, que l’on avait déjà testé au Maroc. C’était la première machine de ce type homologuée FIA, et franchement, c’est un énorme pas en avant par rapport aux anciens Can-Am. Beaucoup plus de confort, plus de plaisir de pilotage, un vrai régal à rouler. Pour 2026, je repars avec Peter Serra, avec qui j’avais déjà couru en 2023. On a aussi roulé ensemble au Rallye du Maroc. On a connu quelques soucis techniques sur deux jours, notamment avec l’échappement, mais dès que la voiture roulait normalement, on était régulièrement entre la 8e et la 10e place dans la catégorie. L’objectif est clair : au vu de ce que l’on a fait l’an dernier, on n’a pas vraiment le choix que de viser un Top 15, et si tout se passe bien, essayer de se rapprocher du Top 10. La concurrence est très forte, il y a de la bagarre, mais on sait aussi que la régularité peut payer. »
P.S : « Le Dakar m’a toujours fait rêver. Enfant, je le regardais avec mon père, sans jamais imaginer que j’y participerais un jour. À la base, je viens du motocross, que j’ai pratiqué pendant de nombreuses années avant de me tourner vers l’off-road au début des années 2010. J’ai d’abord été pilote, puis, presque par hasard, j’ai commencé à faire de la navigation pour dépanner des amis. À partir de 2021, j’ai fait le choix de me consacrer uniquement au copilotage. Le plaisir est différent de celui du pilotage, mais tout aussi fort. Et surtout, cela m’a permis de rester engagé sur des épreuves de haut niveau, là où les budgets nécessaires pour rouler comme pilote devenaient trop importants. Quand Benoît m’a proposé de partir avec lui au Dakar en 2023, c’était l’aboutissement d’un rêve. Je ne pensais pas y retourner une seconde fois, et pourtant, quand il m’a rappelé en début d’année pour repartir ensemble, j’ai dit oui sans hésiter. On reste un équipage amateur, et on en est conscients. L’objectif premier, c’est de vivre une belle aventure et de passer un bon moment ensemble. Mais évidemment, quand on est compétiteur, on a toujours une petite idée derrière la tête. Si on peut viser un Top 15, ce serait déjà une très belle satisfaction. On sait que l’on ne joue pas le Top 5, mais on fera le maximum avec nos moyens et notre expérience. »
