« Si on peut faire un exploit, on n'est pas contre ! »
Crew facts
FC
- Installé dans la région rémoise, François, le plus jeune, pilote le binôme. Gamin, le Dakar a longtemps été un rêve, entretenu par ses parents. C’était le temps d’une épreuve qui tissait sa légende en Afrique, début janvier. C’était le temps de la descente des concurrents vers le Sud de la France, des traversées de villages et des routes bordées de supporters énamourés devant le spectacle de ces aventuriers en quête de grands espaces. François a été le premier de la fratrie à attraper le virus. Il n’a pas été long à partager avec ses frères l’amour du désert et de l’aventure mécanique. D’abord à moto, puis en 4x4, en Tunisie et au Maroc.
- Très occupé par son métier d'agriculteur (800 hectares de pommes de terre, de betterave, d'oignons, de pois en tous genres, de haricots verts et de céréales) ainsi que leur assistance dans le transport pour l’industrie agro-alimentaire, François participe au côté de son frère Stéphane à son premier Dakar en 2020 après avoir disputé à trois reprises l’Africa Eco Race. C’était la première en Arabie Saoudite. Malheureusement, les deux compères ont subi une casse moteur lors de la onzième étape, à quelques kilomètres seulement de l’arrivée.
- Deux ans plus tard, les Cousin prennent leur revanche sur le rallye en se classant tous les jours dans le top 20 en dépit d'une casse de fixation de la roue arrière lors de la 3e étape. Ce jour-là, ils terminent à la 140e place avec une seule roue motrice en fonction. Une réparation nocturne et voilà le duo prompt à terminer l'édition 2022 dans les 40 premiers. Chapeau bas messieurs !
- François le reconnaît aisément, le Dakar c'est tous les deux ans. Il ne peut en être autrement lorsqu'il s'agit de concilier vie de famille et une vie professionnelle ultra-chargée : entreprises de travaux agricoles, gestion d'exploitations, récolte de légumes chez les confrères, etc.
Ambition
F.C. : « Être prêt à l'heure, se faire plaisir, passer de bonnes vacances entre potes et si on peut faire un exploit, on n'est pas contre ! En 2025, on n'a pas participé au Dakar mais j'étais quand même présent sur le bivouac où j'ai passé 4 jours, juste comme ça. On a pris la tente, on a dormi sur les stands avec les autres, c'était super. Quand on met le casque, on n'est pas toujours très prudents, on déconnecte une partie des neurones ! Le matin, au départ de la spéciale, l'intention est toujours la même, rallier l'arrivée sans jamais faire de chrono. »
