« La voiture est très intéressante à conduire »

Cette année, Frédéric Chesneau innove... dans tous les sens du terme ! Nouvelle voiture, nouveau copilote, rien n’est désormais comme avant. Exit les SSV poids-plumes, exit aussi sonfrère Stéphane, et place désormais à un Century de la catégorie Ultimate et à Lionel Romanin sur le baquet de droite. Les frangins Chesneau ont disputé les trois derniers Dakar ensemble. En 2024, Stéphane, résident réunionnais, n’a pu se libérer. Lionel Romanin le remplace poste pour poste. Choix logique ? Oui, car Fred Chesneau et son nouveau copi se connaissent depuis longtemps à travers la voltige aérienne, leur passion commune. Frédéric Chesneau a longtemps été membre de l’équipe de France de voltige aérienne. Ancien champion du monde de la discipline, il est aujourd’hui syndic de copropriétés ce qui ne l'a pas empêché de découvrir le plaisir du raid tout-terrain en Mauritanie il y a une dizaine d’années. Lionel Romanin dispute, lui, son tout premier Dakar. Son expérience de l’aviation est primordiale dans cette épreuve où la navigation est, évidemment, de mise. Les deux hommes sont parvenus à boucler le budget de cette édition avec une voiture très performante. Cela suffit à leur bonheur !

FC : « On passe du T3 à cette catégorie Ultimate, donc, c'est sûr, ça change ! On a fait des essais au Maroc fin octobre, ça s’est bien passé. La voiture marche plutôt très bien. Elle est facile, agréable et très intéressante à conduire. On n’est pas une grosse écurie, on est un équipage privé, donc on y va tranquille. Les SSV ont une vitesse de pointe limitée à 125 km/h et, parfois, sur les grand plateaux, c’était un peu court. En navigation aérienne, on a ce qu’on appelle le cheminement et ça ressemble beaucoup à un road-book. Il y a donc un parallèle évident entre le pilotage d’un avion et celui d'un véhicule tout-terrain dans un rallye-raid. »

L.R : « Quand Frédéric m'a proposé d'être son copi, ç’a été un "oui" immédiat ! Il savait que je serai disponible en janvier car je suis un néo-retraité. J'ai toujours été passionné de sports mécaniques. Dans la voltige, on est au volant d'avions de 650 kilos et 400 chevaux. J'aime cette maîtrise technique que demande un pilotage précis et pointu. C’est un challenge sportif, tout comme le Dakar. J’y vais très humblement car c’est ma première. L’objectif est de finir sans casser la voiture. »