« Le problème, c’est que le deuxième pourrait être pire »
EN BREF…
- Originaire du sud, Max a l’accent chantant de ses terres et un goût affirmé pour l’histoire et les belles choses en rapport avec son environnement natal. Ce jeune trentenaire réside à Saint-Rémy-de-Provence, dans l’un des plus beaux villages de France, où il dirige le magasin de vêtements Clin d’Œil.
- D’abord passionné d’équitation, il a troqué les selles de chevaux pour celles de motos à l’adolescence. Le déclic lui est venu à 12 ans, à la découverte de l’Enduropale du Touquet, où il était invité avec son père par un client de l’entreprise familiale de construction immobilière. À 14 ans, son paternel lui offrait un 50 DT avec lequel il emmenait son frère à l’école, et découvrait les plaisirs de rouler sur les chemins. À 20 ans, il bouclait la boucle en disputant le Touquet.
- Collectionneur et pratiquant de motos anciennes, Max est reparti d’une vente aux enchères, en février 2023, avec la combinaison du Côte-Côte de Thierry Sabine. Le linceul avec laquelle le fondu d’équitation, qui a créé l’Enduropale du Touquet en 1975, s’est perdu dans le désert lors du rallye Abidjan-Nice 1977. L’expérience à laquelle on attribue le déclenchement de la création du Paris-Dakar.
- Faire le mythique rallye-raid était le deuxième grand rêve du jeune provençal. Après plusieurs courses de découverte et d’entraînement au Maroc, il a ramené la médaille de finisher du Dakar en 2024. Et ne se doutait alors pas que comme pour le Touquet, une participation allait en appeler d’autres…
AMBITION 2025
M.B. : « Quand j’étais au Dakar, je m’étais juré d’aller au bout pour ne plus jamais y revenir. Mais plusieurs collègues qui l’avaient déjà fait m’avaient prévenu, me disant que j’allais vouloir y retourner. Et ils avaient raison ! Quand je suis rentré, j’ai commencé par dire non à un deuxième Dakar. Ça a duré… 15 jours ! Puis c’est passé de ‘non’ à ‘peut-être’, et ensuite à ‘oui’. À mon retour, j’ai enchaîné direct avec le Touquet. Je pense que cette année, je suis le seul à avoir terminé les deux courses ! Mon premier Dakar s’est bien déroulé, j’ai eu peu de galères physiques et mécaniques, on a eu une météo favorable. Le problème, c’est que tu te dis que le deuxième pourrait être pire ! Je l’aborde avec l’objectif de prendre le maximum de plaisir. Plus que l’an dernier où j’étais un peu robotique, mécanique. Je ne vise aucun résultat en particulier. Ce sera le plaisir avant tout et l’envie d’être à l’arrivée. »