« J’aimerais que mes enfants retiennent que rien n’est impossible »
معلومات عن الطاقم
- Nicolas Horeaux cultive la passion du sport depuis l’âge de 6 ans. Avant les circuits de moto, il y a eu les tatamis, avec le judo qu’il a pratiqué durant une douzaine d’années à partir de 6 ans et pendant 12 ans. Natation, course à pied et cyclisme ont rapidement rythmé ses semaines, et c’est toujours le cas aujourd’hui.
- Sa première moto tout-terrain, le Rémois se l’est offerte à 18 ans. Un premier rêve suivi d’un autre : participer à l’Enduropale du Touquet, onze fois depuis 2011. Sa passion pour la moto, Nicolas en a fait un métier : il est moniteur à la Moto-École Petit, basée à Reims et dont il est propriétaire.
- En 2015, après son premier Top 100 au Touquet, un grave accident de la route à moto entraîne dix mois d’hospitalisation et de rééducation. Nicolas a alors une motivation : donner tort au médecin lui ayant annoncé avec conviction que la moto ne ferait plus partie de sa vie, et qu’il fallait penser à changer de métier. Le Dakar l’a toujours fait rêver. Être au départ en janvier 2026, dix ans après avoir suivi l’édition 2016 depuis un fauteuil roulant, est sa revanche.
- Pour se préparer, l’instructeur moto a arpenté le désert marocain en participant deux fois au Rallye du Maroc, en plus d’un passage sur la première édition du bp Ultimate Rally Raid Portugal. Ce fut avec la prestigieuse structure française Nomade Racing, rencontrée début 2023 et dont il portera les couleurs en Arabie Saoudite.
طموح
N.H. : « J’ai toujours suivi le Dakar depuis l’enfance. Cette course mythique me laissait rêveur à chaque vue d’hélicoptère, permettant d’admirer et constater la fabuleuse immensité désertique que les concurrents traversaient. Après avoir subi un grave accident, j’ai suivi l’édition 2016 depuis un fauteuil roulant, avec un regard admiratif, déterminé et à nouveau rêveur. Dix ans plus tard, ce rêve se concrétise avec un sentiment de fierté, de satisfaction, d’abnégation et un amour indescriptible pour la moto. De ceci, j’aimerais que mes enfants, que les enfants qui suivent cette aventure avec des yeux qui brillent, retiennent que rien n’est impossible. Qu’il faut croire en ses rêves sans se laisser décourager par le pessimisme ambiant que la société actuelle nous fait subir, et surtout, que le travail sans compter amène à la réussite à hauteur de ses ambitions. Mon objectif principal est d’atteindre l’arrivée, repousser mes limites physiques et mentales, vivre la fierté de franchir la ligne de ce rallye réputé le plus exigeant au monde, peu importe le résultat ! Je garde toujours en tête : "Ne roule pas plus vite que tu ne peux naviguer." C’est, à mon sens, l’une des principales clés pour finir chaque jour d’un rallye. »
